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Ritsuke Kurokawa

Sujet: Ritsuke Kurokawa   Sam 31 Mai - 22:45
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Nom : Kurokawa
Prénom : Ritsuke
Âge : 19 ans
Sexe : Masculin

Physique : Tout comme son caractère, son physique est des plus banals. Bien qu’il dépasse souvent les autres japonais d’une bonne tête, il n’est pas spécialement grand. Au vu de ce la quantité de nourriture qu’il ingurgite par jour, on pourrait qu’il ressemble à un boudin mais non, aucun bourrelet disgracieux ne vient souiller son corps quasi parfait. Au contraire de son frère qui semble n’avoir aucun muscle, ceux de Ritsuke sont assez développés. Bien sur, il ne ressemble aucunement un à bœuf – ce qu’il aurait détesté. Sa peau mate est exceptionnellement douce et dégage une odeur naturellement parfumée. Il faut dire qu’il en prend très grand soin. Pour cela, il n’a pas peur de passer du temps dans sa salle de bain ou dans les magasins à la recherche des produits de la meilleure qualité qu’il soit. Enfant, tout son budget servait à acheter ce genre de choses. Son visage ovalaire est presque toujours illuminé d’un sourire. Des lèvres rose foncé et pulpeuses, des yeux presque noirs pour un regard pénétrant, il a décidément tout d’un parfait séducteur. Se trouvant magnifique au naturel, le nippon ne met jamais de maquillage. Ha si, quelques fois, il recouvre ses lèvres d’une fine couche de gloss pour un peu de brillance. Il a la chance d’avoir un nez de taille normale et, en plus, droit. On peut dire que tout s’accorde à merveille. Passons maintenant à ses cheveux, chose qui l’importe énormément. Ceux-ci sont bruns au naturel mais il arrive à Ritsuke d’effectuer une coloration noire. La façon dont ils sont coupés n’est pas des plus ordinaires. La moitié lui arrive aux épaules et l’autre est plus courte, donnant une petite impression de volume sur le dessus. Les pointes rebiquent légèrement mais, bien sur, c’est voulu. Une frange de la longueur de son front recouvre une partie de ce dernier, la droite précisément. De ce fait, son œil est caché. En plus, cette mèche est un peu plus longue du côté gauche, dissimulant le haut de son nez. Ses cheveux, aussi soyeux et fins que possible, subissent régulièrement des soins, bien que son fer à lisser soit parfois de mise. Effectivement, il a horreur des bouclettes, surtout quand ce n’est pas lui qui a décidé de les faire. Il vaporise souvent sa chevelure de spray odorant. N’imaginez pas l’odeur des pshit-pshit des chiottes, non, non, ce n’est pas ça du tout. Enfin, j’espère que vous voyez quand même de quoi je veux parler. Ce genre de choses, il le fait aussi pour son haleine. Ce n’est pas qu’il ne se lave pas les dents mais, dans certaines situations, ça peut être très utile.
Passons désormais à son style vestimentaire. De ce côté-là, Ritsuke est très pointilleux. Il ne choisirait jamais ses vêtements sans les regarder. Au contraire, il prend tout son temps pour choisir. Ses critères de sélection varient en fonction de ce qu’il a l’intention de faire durant la journée. Enfin, ça ne veut pas dire que lorsqu’il a comme projet de faire le ménage, il portera une soubrette, il faut être clair. Décontracté, pour lui, se résume à un simple tee-shirt sans manches dont le haut est très ouvert, offrant une jolie vue sur le haut de son torse, et un jeans. Bien sur, cela dépend du temps qu’il fait. Quand il a des projets bien spéciaux, il s’habille en conséquence. Par exemple, faire du sport. Il choisit donc un jogging – un beau, pas le truc ridicule que les vieux portent et qui fait une grimace au niveau de l’ouverture, et, suivant l’activité sportive voulue, il sera soit torse nu ou aura un tee-shirt du même style que lorsqu’il est habillé décontracté. Autrement, il met un peu de tout. En fait, tout lui va. Il suffit qu’il fasse attention aux couleurs des vêtements choisis afin que rien ne cloche et qu’il s’astique convenablement. Ritsuke n’aime pas beaucoup les bijoux, à part les boucles de ses oreilles et son piercing au nombril. Il lui arrive de porter des bagues et une montre mais quand il ne doit rien faire de spécial, il préfère tout laisser dans sa chambre. Une chose qu’il apprécie porter : des lunettes. Quand il en met, cela change radicalement son visage. Un peu de nouveauté ne fait de tort à personne. Et pour finir, côté chaussures, il choisit toujours en fonction de sa tenue.


Caractère : Ritsuke est considéré comme quelqu’un de banal par la plupart des gens qu’il côtoie. En effet, il n’a aucune personnalité. Par exemple, il n’est pas capable de tenir tête à quelqu’un. Il a beau être persuadé, au fond, qu’il a raison sur ce qu’il avance, il se soumettra toujours lorsqu’on lui dit le contraire. Un bon moyen de ne pas s’attirer d’ennuis, d’après lui. Enfin, cela, ce n’est pas sur. Imaginez qu’une personne vienne lui dire quelque chose et qu’une autre vienne lui dire le contraire. Même s’il est plus d’accord avec l’un qu’avec l’autre, il approuvera les dires des deux. Résultat des courses, lorsqu’ils s’en rendront compte, ils l'engueuleront. Bien sur, ce n’est pas une petite prise de tête qui le fera changer du tout au tout. On pourrait qualifier l’asiatique de gentil. Qu’une de ses connaissances ou qu’un inconnu soit dans le besoin, il l’aidera jusqu’à sacrifier ce à quoi il tient. Bien sur, il lui arrive d’agir par intérêt mais ce n’est que très rare. Profiter du malheur ou de la faiblesse des gens pour se faire plaisir, ce n’est pas trop son trip. Ensuite, il est ouvert et sociable. Il ne repousse pas les quelques personnes qui viennent l’aborder, sauf lorsque ces dernières sont de vraies emmerdeuses. Il est assez facile pour lui de se concentrer sur ce qu’on peut lui dire, même quand cela est complètement inintéressant. Petit point important également, le nippon a une mémoire et un sens du devoir assez exceptionnels, ce qui en fait de lui une personne de confiance. Par contre, attention encore une fois à ce qu’il ne se serve pas de ce qu’il connait pour se rendre la vie plus facile. La tentation est parfois tellement grande qu’il cède et, lorsque ça arrive, il peut causer beaucoup de dégâts. Pour détendre l’atmosphère quand il faut, Ritsuke fait appel à son répertoire de blagues vaseuses. Bien sur, il est le seul que ça fait rire et qu'on lui demande de répéter une fois, deux fois, cinq fois, ça le n'ennuie aucunement. D'ailleurs, il le fait même avec autant d’enthousiasme que précédemment. Pourtant, à ses heures perdues, c’est un vrai mou. Dès qu’il pose ses fesses sur une surface moelleuse et douce, il y reste jusqu’à en avoir des crampes. Si jamais il venait à être obligé de se lever, il le ferait en adoptant une tête de martyr et en ronchonnant. Désormais, vous pouvez vous imaginer son humeur lorsqu’il quitte son lit. A côté de tout cela, le noir est un charmeur fini. Il aime séduire et, en contrepartie, être séduit. Ha oui, si c’est à sens unique, ça n’a plus rien de drôle. Quoique, il devrait alors user de ses talents cachés pour faire naitre une pointe de désir chez la personne qu’il travaille, c'est qui est tout de même intéressant. Il compare souvent sa manière de faire au jeu du chat et de la souris. Parfois, l’asiatique est obligé de faire le faux-cul pour parvenir à ses fins. Bien qu’il n’aime pas, dans certaines situations, il ne peut faire autrement. C’est clair que s’il avait une autre option, il laisserait tomber l’hypocrisie, mais malheureusement, il n’en a aucune. Enfin, il faut savoir qu’il sait se modérer niveau charme. Lorsqu’il est en compagnie d’une personne qui s’énerve dès qu’on tente quelque chose, il sait se retenir. Ce n’est tout de même pas une obsession, ça. Il considère plus la chose comme une distraction.

Histoire : La famille Kurokawa comptait maintenant deux personnes de plus. Et oui, Natsumi venait de mettre au monde des jumeaux, au plus grand bonheur de Keigo. Ce dernier qui, au départ, désirait une multitude d’enfants, n’avait jamais réussi à mettre sa femme enceinte. Enfin, ce problème était désormais réglé. Les parents des nouveau-nés firent en sorte que ceux-ci ne manquent de rien. Ils leurs offrirent ce qu’ils désiraient, les laissèrent courir partout dans le château au risque de casser des objets de valeur, etc. En fait, ils s’en fichaient. Leur seul bonheur était de voir que les héritiers vivaient bien et étaient heureux. Bien vite, les enfants se séparèrent et, de ce fait, choisirent un de leurs parents avec qui rester. Ritsuke opta bien évidemment pour sa mère. La douceur et le côté maternel avaient toujours été son fort. Il aidait aux tâches ménagères, sortait faire les courses, etc. Souvent, il se disait qu’il avait fait un choix excellent, vu comment devenait son père. En effet, celui-ci commençait à boire et l’argent qu’il amassait en quantité de plus en plus grande lui montait à la tête. Lorsqu’il revenait d’une de ses réunions pour le travail, soi-disant, tout le monde désertait le salon à part peut-être Satsuki. Lui s’en fichait pas mal, il prenait même exemple. Parfois, il entrait dans la pièce où était Natsumi et reproduisait tout ce que son père faisait (il l’insultait, la tapait, lui ordonnait diverses choses,…). Ritsuke s’interposait toujours entre son père et sa mère. Bien sur, c’était la femme qu’il protégeait – pourquoi se serait-il inquiété d’un fou furieux ? Il la prenait dans ses bras, la réconfortait, lui disait que cela lui passerait. En fait, il n’en était pas sur lui-même, mais ça faisait toujours du bien de dire ce genre de choses.
Les années passèrent, encore et encore. Le fossé creusé entre les deux héritiers s’approfondissait de jour en jour. D’ailleurs, ils ne faisaient rien pour arrêter le cours des choses. Natsumi, qui ne pouvait plus supporter cette perpétuelle tension dans la famille et les coups portés par son mari, se suicida. Ce fut un énorme choc pour Ritsuke. Qu’allait-il devenir sans sa mère pour le protéger ? Dans un premier temps, il se referma sur lui-même et perdit toute sa joie de vivre. Il passait ses journées à trainer dans le château, le regard vide. Satsuki, qui n’en manquait pas une de faire du mal autour de lui, ne se privait pas, là. C’était une trop belle occasion pour lui. Il lui faisait subir toutes sortes de saloperies plus pires les unes que les autres. De plus, il insultait leur défunte mère devant son pauvre frère qui faiblissait à vue d’œil. C’était ça de ne plus vouloir manger et de devoir supporter cela sans pouvoir faire quoi que ce soit... Un coup de poing l’aurait directement envoyé à l’hôpital, alors, s’il ne voulait pas terminer ses jours en agonisant sur le sol du hall, sous les yeux surement amusés de son père et de Satsuki, il fallait qu’il se contienne. Une année passa. Alors que le nippon ne voyait toujours pas la fin de calvaire, son père mourut d’une crise cardiaque. Cela ne parut pas affecter plus que ça son héritier préféré – et peut-être le seul. Comme ils n’avaient que douze ans, ils furent placés en pensionnat. Séparément, évidemment.
Ritsuke y passa sept ans. C’est là qu’il reprit goût à la vie. Les enfants étaient tellement différents de Satsuki. Gentils, souriants, serviables. Il y avait quelques exceptions, bien sur, mais il n’y eut quasiment aucun accrochages. L’asiatique se plaisait à cet endroit. Au fil des années, le comportement de ses amis déteignit sur lui. D’après lui, il était devenu une bonne personne. C’est là également que son côté séducteur se prononça et que sa sexualité se confirma. Etant dans un pensionnat mixte, il partageait le quotidien de filles et de garçons. C’eut évidemment une influence considérable sur son orientation. Désormais, il était bisexuel. Ritsuke atteignit bien vite la majorité. Jamais il n’avait pensé à quitter l’endroit qu’il appelait maintenant sa maison. Il alla demander une faveur au directeur du pensionnat : celle de rester là pendant encore un an. Celui-ci se montra réticent mais face aux jérémiades du nippon, il se résigna. Heureux comme tout, le jeune homme quitta le bureau. L’année passa plus vite que prévu. Alors qu’il s’apprêtait à redemander une année, une petite dame vint lui apporter une lettre. Il la déplia, curieux de savoir de qui cela pouvait bien provenir. Un testament, celui de son père. Il parcourut le papier des yeux. Ainsi, il héritait de l’aile est du château ? L’asiatique mit plusieurs jours avant de donner sa décision : retourner là-bas. Il enfourna ses beaux vêtements dans ses valises et partit. Direction, le château Kurokawa.


Liens avec les autres personnages : Ritsuke est le frère de Satsuki

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