Kenshi Surame

Nom : Surame
Prénom : Kenshi
Âge : 18 ans
Sexe : Masculin

Physique : Avec un caractère comme le sien, Kenshi se devait d’avoir un physique d’ange. Si le contraire s’était produit, les gens ne l’auraient jamais cru lorsqu’il inventait ses mensonges ni rien de tout ça. Tandis qu’avec son apparence, il est très facile de lui faire confiance. Enfin, passons. L’asiatique est aussi haut que trois pommes et fin comme une aiguille. Il faut l’avouer, il ne fait peur à vraiment personne. Il paraitrait même que ce soit le contraire. Son physique a l’air d’inciter les gens à venir lui parler, ce qui est une bonne chose pour son tableau de chasse. Au plus il y en a, au mieux c’est ! Kenshi a la chance d’avoir une peau comme la sienne. En effet, elle est d’une couleur tout à fait banale mais, la chose merveilleuse, c’est qu’aucune impureté ne se dépose dessus. Jamais un bouton, un petit point noir, rien ! Et aussi, chose à préciser, il est totalement imberbe. Aucun poil ne souille sa personne. D’après lui, poil est égal à signe de saleté, alors, très peu pour lui. Deux parties de son corps qu’il aime et qu’il expose très souvent : ses jambes et ses cuisses. Fines et sans un pet de graisse, elles sont parfaites. Certaines femmes le jalousent pour cela, ce qui le rend fier mais qui, néanmoins, le fait rire. Bien sur, il n’est pas bête au point de toujours montrer ses genoux vu qu’il sait qu’ils sont moches. Typique des japonais, dit-il. Ah, aussi ! Il est en totale extase devant ses mains. Petites, des doigts fins et correctement manucurés… Vraiment, c’est un vrai plaisir de les regarder. Remontons un peu, maintenant. L’asiatique a une tête légèrement ronde, enfantine. Il lui arrive de mettre du fond de teint, lorsqu’il trouve que sa peau s’est éclaircie – ce qui n’arrive quasiment jamais, il faut le savoir. Il est un des rares hommes qui prend soin de son visage en y appliquant différentes crèmes bienfaisantes ou tout ce genre de choses. La couleur de ses yeux varie entre le brun foncé et le noir, suivant l’éclairage ou simplement son humeur. Il lui arrive de mettre des lentilles pour que la couleur de ses vêtements et celle de ses yeux concordent. Parfois, Kenshi les souligne d’un trait de crayon noir et recouvre ses paupières d’une fine couche de maquillage. Il est très coquet, effectivement. Le nez du blond est légèrement épaté sans pour autant ressembler à celui des africains. Ses lèvres, longues et rosées, sont souvent brillantes. Et pour cause, il met du gloss. Les choses qui brillent attirent plus le regard, c’est bien connu. Kenshi aime mordiller ses lèvres tout en lançant des regards envoutants aux gens qui l’entourent, ou alors les humidifier de manière plus que sensuelle. C’est une de ses manies, tout comme celle de jouer avec ses cheveux. En parlant de ses cheveux, tiens ! Ceux de Kenshi sont foncés mais il les teint en blond platine. Ils lui arrivent aux épaules, à peu près, et sont quasi tout le temps décorés de diverses choses. Entre ses cheveux et lui, il existe un lien très fort. Il ne voudrait les perdre pour rien au monde. D’ailleurs, un point assez sensible de son corps est son cuir chevelu. Au cas où certains voudraient se venger…
Parlons habillage, maintenant. A ce niveau, Kenshi est très pointilleux. Il lui faut énormément de temps pour choisir ses vêtements, que ce soit pour sortir chercher le journal – ce qu’il ne fait jamais, bien sur, que pour se rendre à une fête ou que sais-je d’autre. Pour lui, l’apparence est extrêmement importante. Il ne sortirait habillé comme un plouck sous aucun prétexte. C’est souvent à cause de cela qu’il n’est pas ponctuel. Enfin… L’asiatique aime tout ce qui est coloré, bariolé, bien voyant, etc. Bien sur, il lui arrive de s’habiller en noir mais ça ne reste que très rare. En fait, il est complètement différent des autres hommes. Lui met des jupes, des robes, des bas, tandis que les autres sont plutôt portés sur les jeans et les simples tee-shirts. A vrai dire, c’est parce qu’il trouvait cela banal qu’il a radicalement changé de style. Ha, et aussi ! Tout ce qui est accessoires comme les rubans dans les cheveux, les bijoux, les artifices colorés et tout ça, il porte également. Au niveau des chaussures, Kenshi n’est pas très difficile : il porte de tout. Evidemment, ce ne doit pas être des pantoufles ou des baskets trouées mais des chaussures de marque. Que ce soit plat ou à talons, peut importe, du moment que ça ressemble à quelque chose et que, pour les avoir, il faut y mettre le prix. Chez le blond, c’est tout dans la luxure…

Caractère : Kenshi fait parti de ces personnes que l’on nomme plaies, pitiés, pestes, garces, etc. Doté d’un nombre incalculable de défauts plus gros les uns que les autres, c’est une des références dans le milieu. Tout d’abord, commençons par ce qu’il fait le mieux : emmerder le monde. C’en est devenu une véritable passion, si bien qu’il est un des plus grands adeptes de cette manière de s’amuser. Pour le moment, personne n’a tenu plus d’une heure en sa compagnie, c’est pour dire comme il est insupportable. Le petit blond est, évidemment, un hypocrite et un menteur finis. Il faut se donner les moyens pour réussir ce que l’on entreprend, non ? Et bien voilà comment lui fait. Il amadoue les gens en se faisant passer pour ce qu’il n’est pas et hop, c’est dans la poche. Les humains sont cons, ce n’est pas nouveau. Sauf lui, bien sur. Égocentrique, narcissique, vaniteux, orgueilleux et prétentieux, voilà quelques adjectifs qui le qualifient bien. De son point de vue, il n’y a pas meilleur que lui, et ce à tous les niveaux. Il aime qu’on le complimente, qu’on lui jette des fleurs, si bien que ses chevilles sont très souvent grosses comme des ballons. Par contre, lorsque l’on ose le critiquer, les coups peuvent vite partir. Ce n’est pas parce qu’il est minuscule et fragile physiquement qu’il va s’empêcher de vous en coller une. Il n’y a que dans ces cas-là que Kenshi s’emballe rapidement. Autrement, il reste calme. Il préfère de loin pourrir la vie des gens à long terme que de s’énerver une fois et puis hop, basta. Une vraie saloperie, non ? L’asiatique est, en plus, une vraie sangsue. Dès qu’une personne entre dans son collimateur, il passe le plus de temps avec elle, et ce même contre son gré. Alors, il s’y accroche bien fortement et la lâche lorsque il estime que son travail est terminé, c'est-à-dire quand le ou la concerné(e) est au bord du suicide. Bien sur, il faut que cette victime l’ait supplié en pleurant – et à genoux, s’il vous plait, de la laisser tranquille. Là, seulement, il s’en va chercher quelqu’un d’autre. Le jeune homme est têtu et borné. Il ne repart jamais sans ce qu’il était venu chercher et refuse catégoriquement de faire quelque chose qu’il ne désire pas. Il faut bien savoir que les ordres et lui, ça ne colle pas. Enfin si, quand c’est lui qui les donne, mais sinon, il ne faut même pas espérer. En gros, il est irrespectueux envers tout le monde. Une de ses pratiques favorites : la manipulation. C’est un maître dans cette catégorie. Il a appris à inventer des choses en très peu de temps, a se déguiser en toutes sortes de trucs, a adopter des voix et des poses bien spécifiques et, pour finir, a trouver un caractère qui convient parfaitement à l’image qu’il veut donner de « lui ». Beaucoup de gens se laissent berner tellement ils ont de merde dans les yeux ou sont trop naïfs. Certains pensent même que tout le monde est beau et gentil, alors ils n’ont pas conscience que des personnes malveillantes vivent à leurs côtés. Enfin, tout ça, c’est leur problème. Kenshi est avare, égoïste. Ce qui lui appartient est à lui, point final. Pourquoi s’amuserait-il à donner ses biens ? Il n’y a aucune raison valable, alors il estime que sa façon de penser est bonne – il fallait s’en douter. Le jeune blond est constamment à la recherche de luxe. Il ne supporte pas de vivre dans un endroit où il n’y a rien qui coute cher. Car oui, ce n’est pas la beauté des objets qui compte mais le coût. Au plus c’est cher, au mieux c’est ! Sinon, Kenshi a la mauvaise habitude d’être trop franc. Lorsque quelque chose ne lui plait pas, il le dit clairement. Ce n’est pas son style de tourner autour du pot durant trois quart d’heure et puis de faire son mielleux en annonçant ce qui ne va pas. Un peu de confiance en soi, voyons ! L’asiatique a découvert quelque chose, récemment. Il prend un malin plaisir à faire souffrir les gens. D’accord, il le faisait déjà avant, mais là, tout a empiré. Sadique, pervers et vicieux, il n’hésite pas à forcer la main aux gens qui lui résistent et, maintenant, donne des gifles et tire les cheveux comme si c’était normal. Il pratique le chantage également. C’est que cette technique d’enfants marche très bien, même sur les plus âgés ! Il suffit de trouver le point faible de sa victime et c’est dans la poche. Pour en terminer avec les défauts – du moins c’est ce que je pense, il faut préciser que Kenshi est un grand impatient. Il a horreur d’attendre et le fait bien savoir en tapant du pied, en soupirant bruyamment, etc.
Si vous pensez que le jeune blond n’est qu’un amas de défauts, vous vous trompez lourdement : il a, comme tout le monde, des qualités. D’accord, la liste n’est pas aussi longue, mais ça n’empêche. Tout d’abord, il est très dynamique, énergique. Depuis son réveil jusqu’à son couché, il n’arrête pas de remuer, de courir partout. A croire qu’il n’est jamais épuisé, celui-là. Malheureusement, son énergie n’est pas communicative, ou alors si mais dans le mauvais sens. Quand on le voit, on a plus envie d’aller dormir – ou de lui en coller une, au choix, que de le suivre dans ses fantaisies. Kenshi est une personne qui s’applique à ce qu’il fait. Que ce soit pour emmerder le monde ou pour faire quelque chose pour lui, il le fait avec tout son cœur – s’il en a un. Bon, évidemment, si c’est pour confectionner un cadeau qui ne lui appartient pas ou pour organiser une fête qui n’est pas en son honneur, il ne faut pas croire qu’il va se fouler. Et puis même, il n’accepterait jamais une telle chose. Autrement, Kenshi est très observateur. Il a le don de découvrir les faiblesses des uns et des autres rien qu’en leurs parlant ou en les regardant agir. Bien sur, il les utilise à mauvais escient mais bon, il est comme il est. Essayez de vous changer vous avant de vouloir changer les autres, comme certains disent. L’asiatique n’est pas du tout d’accord avec cette phrase : il est parfait, donc il n’a plus besoin de se changer. Mais alors, de qui va-t-il s’occuper ? Peut-être vous, personne ne le sait encore. A part cela, il est persévérant. Chez lui, cette qualité tourne au défaut mais je préfère la mettre dans cette catégorie ci, histoire de ne pas avoir un trop gros déséquilibre. Donc, je disais… Ha oui. Kenshi est une personne obstinée. Lorsqu’il a décidé qu’il lui fallait telle ou telle chose, c’est parti, il met tout en œuvre pour l’avoir. Cela peut parfois aller très loin, mais jusqu’à maintenant, il en ait toujours ressorti vainqueur. Et pour finir, une qualité en totale contradiction avec le reste : il est très sociable. En fait non, ce n’est pas contradictoire. Pour trouver d’éventuelles victimes, il faut bien qu’il rencontre des gens et les découvre au fil d’une heure – au-delà de ce délai, il les classe automatiquement dans ses proies.

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Histoire : L’héritier des Surame, Kenshi, était enfin né. Ses parents étaient penchés au dessus de son berceau, un sourire béat sur les lèvres. Si le nouveau-né avait pu dire quelque chose, c’aurait surement été « Quelles têtes de con. » Heureusement qu’il n’avait pas encore le droit à la parole, sinon il n’aurait pas été bien reçu. Durant les premiers mois de son existence, ses géniteurs furent très présents et lui communiquèrent tout leur amour. Autour d’eux, ils racontaient que leur enfant était une vraie perle. Dans ce genre de conversations, des adjectifs tels que gentil, sage, adorable, discret ou encore mignon fusaient. Bien évidemment, ce n’était pas cela du tout. Kenshi n’arrêtait pas de pleurer, de hurler, de faire des grimaces à ses parents, de leurs tirer les cheveux, de s’acharner sur divers meubles, etc. Au lieu d’être une vraie perle, il était plutôt une vraie teigne, ce qui était complètement différent. Vint le jour où il prononça ses premières paroles qui étaient « Va-t-en ! » Assez exceptionnel pour un enfant âgé de deux ans et demi. Mais cela n’eut pas l’air d’inquiéter les Surame. Au contraire, ils s’en réjouirent et s’en allèrent en souriant. Du point de vue de Kenshi, ils étaient plus pathétiques qu’autre chose. Enfin, pour lui, c’était une bonne chose étant donné qu’ils faisaient tout ce qu’il disait. Très lucide, le petit. Une année passa. Celle-ci se résuma aux caprices de l’héritier et au fait que ses parents cédaient à chaque coup. D’ailleurs, le solde de leur compte en banque avait baissé d’un quart au moins, ce qui était énorme vu la somme qu’ils possédaient au départ. Sinon, ce fut l’année de l’entrée à l’école de l’enfant. Sa première journée avait été un véritable fiasco. Premièrement, il prenait ses professeurs pour ses parents et, de ce fait, leurs ordonner toutes sortes de choses plus humiliantes les unes que les autres. Là, il se fit engueuler. Evidemment, lorsque les Surame vinrent le chercher, du soir, il leurs raconta cet épisode de la journée. Ceux-ci, furieux de voir Kenshi traité de cette manière, rendirent visite au professeur. Ils l’obligèrent à s’excuser et, l’enfant, pour en rajouter une couche, exigea qu’il fasse cela à genoux. Les jours qui suivirent ne furent pas beaucoup mieux. L’héritier ordonnait une obéissance et une soumission totales de la part des autres élèves. Au vu de ce qu’il s’était passé avec le professeur, ils n’osèrent pas se rebeller. C’est ainsi que Kenshi devint le « Maître » de l’école maternelle.
Les années qui suivirent furent exactement pareil jusqu’à ses treize ans. Depuis quelques semaines déjà, l’adolescent se plaignait d’être trop banal. Il voulait absolument qu’on le remarque, qu’on ne regarde que lui et ce en bien ou en mal. Alors qu’il trainait en ville avec ses chiens – autrement dit ses soi-disant amis, il flasha sur une robe. Il essayait de se l’imaginer sur la fille la plus populaire de sa classe mais la seule image qui lui parvenait en tête était la sienne portant ce vêtement. Il s’observa sous toutes les coutures et en déduit que, même comme ça, il était irrésistible. Décidé, il entra dans le magasin et acheta toutes les choses sur lesquelles il s’arrêtait. Bien sur, il n’avait pris que des vêtements féminins. De retour chez lui, il s’empressa de rejoindre sa chambre et d’essayer le tout. Kenshi se coiffa correctement, se maquilla et joignit quelques accessoires à sa tenue. Il s’approcha du miroir et remarqua avec stupeur que le résultat était époustouflant, sublime. Ca y était, désormais, il ne s’habillerait quasiment que de cette façon. Il sortit de sa chambre et se rendit dans le salon où ses parents se trouvaient. Sa mère, avait une tasse de thé entre les mains et son père lisait tranquillement le journal. Lorsqu’ils entendirent du bruit, ils relevèrent les yeux et, à l’unisson, poussèrent un cri de surprise. Une mare de thé gisait au pied d’Aya tandis que l’autre gogole avait la bouche grande ouverte. Kenshi fit genre de n’avoir rien vu et rejoignit la cuisine. Ses petits talons claquaient sur le sol. Amusé, il fit un détour afin d’entendre ce bruit un peu plus longtemps. Après plusieurs minutes, ses parents, l’air ahuris, vinrent dans la pièce où se trouvait l’héritier. S’en suivit une discussion des plus animées. Evidemment, ses géniteurs se plièrent à ce qu’il disait et l’affaire fut close.
Cela faisait maintenant deux ans que Kenshi s’habillait comme une fille, si on peut dire. Ses parents s’y étaient habitués mais, parfois, il leur arrivait de le regarder de manière louche. Un jour, alors que le petit blond – car il s’était déjà teint les cheveux, prenait son déjeuner, son père lui demanda de venir dans le salon. Tout d’abord, il refusa tout net mais, contrairement aux autres fois, son paternel insista. Il râla mais se traina jusqu’à la pièce voulu. Son pyjama n’était autre qu’une jolie robe de nuit blanche à dessins roses et, aux pieds, il portait de petites pantoufles roses à talons. Son père se dressa devant lui telle une montagne et souleva le tissus jusqu’au milieu du ventre de Kenshi. « Je voulais voir si tu en avais encore un, au cas où tu te serais fait opéré afin d’être une fille de la tête aux pieds. » Ces paroles choquèrent l’enfant. Sa robe fut relâchée et il courut dans sa chambre. Néanmoins, aucune larme ne passa ses yeux. Il s’assit sur son lit et ne bougea plus durant trois jours entiers. Le moment qu’il redoutait le plus était arrivé : ses parents commençaient à comprendre que l’adolescent jouait avec leurs pieds depuis sa naissance. Malheureusement, cette soudaine illumination de leur part était arrivée trop tôt. Effectivement, il devait encore vivre trois ans dans ce manoir en leur compagnie, ce qui allait être assez chiant.
Les dix huit ans du blond approchait, ce qui signifiait qu’il allait quitter cet endroit. Pendant les trois années qui suivirent l’évènement du salon, ses géniteurs l’ignorèrent totalement. Ils ne lui offrirent plus rien, ne le soutinrent plus jamais, etc. En gros, ils considéraient qu’ils n’avaient plus d’héritier. Grâce au caractère que Kenshi s’était forgé pendant son enfance, il parvint à passer outre cette attitude de la part de sa famille et continua à vivre comme il l’avait toujours fait. Mais bientôt, les nouveaux vêtements manquèrent et tous ses produits de beauté commençaient à se vider. Afin de renflouer son propre portefeuille, il ordonna à ses chiens de travailler pour lui. Heureusement que ceux-là étaient encore là pour le servir. Si seulement ils savaient l’état de l’asiatique, ils ficheraient bien vite le camp sans avoir peur de se faire engueuler par ses parents. Mais cela, le jeune homme le cachait. Son déménagement approchait à grands pas. Tout était déjà prêt pour son départ : ses valises, une grosse réserve d’argent pour subvenir à ses besoins, un appartement loué dans un village paumé – il ne trouvait pas cela spécialement grave, enfin, le nécessaire pour vivre, quoi. Lorsqu’il eut reçu les résultats de son lycée, qui étaient très bons, il sauta dans le premier train sans un regard pour ses parents. Néanmoins, il savait bien qu’Aya s’en voulait de le voir partir ainsi. Trois petites heures plus tard, le moyen de transport s’arrêta et Kenshi en sortit. Il demanda le chemin à quelqu’un et se rendit à son appartement. Là, il rangea l’entièreté de ses affaires et, sans attendre, alla faire un tour. Il rencontra directement des gens qui pourraient devenir ses nouveaux chiens. Très vite, la popularité du petit blond monta. Il savait qu’il pouvait aller dans n’importe quel bled et toujours être l'un des plus connus, des plus respectés.
A la fin de l’année, alors qu’il tirait légèrement vers les dix neuf ans, il décida de changer d’appartement. L’actuel était beaucoup trop petit pour les affaires de Kenshi. Assis sur un banc, il écoutait les annonces pour appartements à louer qu’un de ses chiens lisait. Bien évidemment, il faisait des commentaires à chaque fois qu’un mot était mal prononcé ou d’autres choses aussi futiles. Alors qu’il admirait ses ongles, l’offre du siècle parvint à ses oreilles. Un grand appartement à louer dans les environs, pas cher du tout. L’asiatique sauta du banc sur lequel il était et courut vers son chez lui. Il emballa toutes ses affaires dans ses valises et hop, direction son nouvel habitat. Il courait comme un acharné sur la chaussée quand il vit enfin le bus. Il sauta dedans, jeta quelques centimes au conducteur et alla s’assoir au fond, auprès d’un petit groupe de jeunes. Là, il discuta pendant une bonne heure. Tout d’un coup, le véhicule s’arrêta. Les gens, énervés, râlaient tout en regardant leur montre, soucieux d’être en retard. Kenshi, très diplomate, se redressa, s’approcha du conducteur et le saisit par le col pour lui demander le problème. Ce dernier lui répondit avec difficulté que le bus était en panne d’essence et qu’il fallait attendre que la dépanneuse arrive, chose qui pouvait durer une bonne heure. Boudeur, l’asiatique rejoignit sa place. Après seulement cinq minutes, il embarqua ses valises et sortit du véhicule. Pas question pour lui de croupir dans un vieux bus. Il mit une de ses mains en visière et observa les alentours : une forêt. Un minuscule sentier sillonnait entre les arbres. Kenshi l’emprunta et, bien vite, le chemin de sable se rapetissa jusqu’à ne plus exister. Il s’avança encore un peu et s’assit sur une souche d’arbre mort. Peut-être n’aurait-il du pas quitté le véhicule en panne ? Oh, si ! Il sauta sur ses pieds et se remit en marche, trainant toujours ses valises derrière lui. Bien vite, un imposant château se dressa devant son nez. Le jeune homme soupira et passa une main sur son front. Un peu de repos et un bon bain lui ferait du bien. Il poussa la grille de l’entrée et pénétra dans la propriété. Il s’avança rapidement vers la grosse porte de ce qui devait être le hall et l’entrouvrit. Les gonds grincèrent. Kenshi entra dans le bâtiment.

Arf =_=

Je dois t'avouer que j'hésite à te valider. Kenshi le gros chieur =/

Bon, c'est bien parce que je suis sympa hein.

Ta fiche est validée. Tu peux commencer à jouer.

Lol Re bienvenu parmi nous!

Te connaissant un peu de l'autre forum on va encore avoir droit à des trucs de fous lol mais en tout cas tu met de l'ambiance =)
Amuse toi bien avec nous ou amuse toi bien de nous euh je n sais pas trop xD

Contente de te revoir sur le fofo