Satsuki était dans la salle à manger lorsqu'il entendit quelqu'un s'exciter contre la porte d'entrée. C'était sûrement un nouveau et il était certainement dénué de toute intelligence pour ne pas avoir réussi à ouvrir la porte. Le propriétaire soupira puis cessa son occupation du moment pour aller rencontrer cette nouvelle personne. D'un pas las, il quitta la salle pour se rendre dans le hall. L'autre se mit à hurler, cela s'entendait, il perdait patience. Satsuki sourit et décida de ne pas ouvrir, le nouveau pouvait bien rester dehors à respirer l'air pur. L'asiatique se dirigea donc vers la fenêtre qui se trouvait non loin de la porte. Il y poussa un peu le rideau et observa l'extérieur du château. Il pleuvait, que le temps était triste ces derniers temps. Son regard se déposa sur le nouveau. Il était trempé et il tenta une nouvelle fois d'ouvrir la porte et cette fois ci, ses efforts furent récompensés.
Il entra, dit une phrase presque inaudible et alla s'asseoir dans un coin. Satsuki fit de grands yeux en voyant ça. L'autre lui trempait le sol de son hall pour aller s'asseoir.
" Rien que ta présence me dérange. "
Le nouveau posa ensuite une question. Satsuki s'approcha de lui et s'accroupit. Il lui lança un regard noir puis il daigna répondre. Il allait être franc dès le départ. A vrai dire, cela ne servait à rien de mentir mais, de temps en temps, Satsuki s'amusait à ça. Cela avait pour but de faire encore plus souffrir la personne par la suite. Puisque cette dernière tente vainement de repartir et ça ne lui apporte que fatigue et blessure.
" C'est simple. Tu ne peux plus repartir, tu es coincé ici désormais. Donc, en gros... "
Satsuki se releva et fit quelques pas en arrière. Il alla ensuite se poser devant le grand miroir du hall. Celui ci n'avait pas était nettoyé depuis le retour des deux frères. Satsuki passa le revers de sa manche dessus puis il se regarda dedans. L'asiatique finit par se passer une main dans les cheveux.
" ... tu fais tout ce que je te demande maintenant. "
Il tourna la tête vers le nouveau. Son attitude exaspéré vraiment le jeune homme. A le voir jouer ainsi avec son bouton, on aurait dit un gamin de 7 ans. Le propriétaire pris un air hautain et d'un ton légèrement agaçant, il conclut :
" Tu as du le remarquer, JE suis le propriétaire de CE château. Satsuki Kurokawa. Et toi le dégénéré, c'est quoi ton prénom ? "