Akumu Eikyuu  07kvRhG


 
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Akumu Eikyuu

Sujet: Akumu Eikyuu    Ven 21 Aoû - 15:24
Akumu Eikyuu
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Akumu Eikyuu
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Age : 34
Date d'inscription : 31/05/2008

Feuille de personnage
test1: Lui-même, le cadavre de son frère à ses pieds
test2:
Nom : Eikyuu

Prénom : Akumu

Surnom : Aucun

Âge : 21 ans

Sexe : Masculin

Orientation sexuelle : Hétérosexuel

Physique : Akumu a une taille ainsi qu'un poids correct, à vrai dire il est bien proportionné. Il est tout de même plus grand que la moyenne. Son corps est athlétique et élancé, une fine musculature est apparente. Cela ne fait pas ridicule. Il prend soin de lui et ne se néglige pas, loin de la. Ses cheveux mi-longs sont de couleur brun foncé virant sur le noir et encadrent un visage de forme ovalaire, la meilleur des formes à ce qu'il paraît. Les traits de ce dernier sont fins et plaisants à regarder. Ses yeux en amande sont également noir comme l'ébène ce qui lui donne un regard ténébreux. Sa peau est lisse, blanche et sans défauts apparents. Pour ce qui est de son style vestimentaire, Akumu reste dans la sobriété. Il déteste porter des vêtements trop bariolés ou colorés. Il opte donc pour des vêtements classes mais confortables.

Caractère : Akumu est une personne difficile à cerner, aux premiers abords on pourrait penser de lui que c’est une personne détestable mais en creusant un peu il est tout le contraire. Très tôt il s’est forgé une carapace afin d’éloigner les autres et de ne pas être embêter par des opportuns. La présence d’autrui le pesait et il ne cherchait aucunement à créer des liens d’amitié. Pour lui ça n’avait aucune utilité, c’était plus contraignant qu’autre chose. Il arborait donc toujours un air froid, distant et indifférent. Et cela n’a pas changé depuis, le seul détail à avoir évolué c’est l’idée qu’il s’était fait de l’amitié. Deux personnes ont réussi à passer outre sa barrière et il leur en est reconnaissant. Lui qui d’habitude était solitaire se retrouvait entouré et même si il ne voulait pas l’avouer, ça lui plaisait et il s’était attaché à eux. Oui, ce jeune homme à tendance à cacher ses sentiments. Il ne dira jamais combien vous lui êtes cher mais il vous le fera comprendre d’une certaine manière, par diverses attentions. Pour lui il n’y a pas besoin de mot pour exprimer des sentiments. À part ça, il peut se montrer jaloux et un tantinet possessif mais quand c’est le cas, il prend sur lui. La jalousie est une faiblesse, cela veut dire qu’on tient trop à une personne… il garde donc ça pour lui. Akumu est protecteur, il ne tolère pas qu’on puisse faire du mal à ses amis et comme il est impulsif, cela peut se terminer mal pour la personne en tort. Sa franchise peut blesser parfois mais c’est plus vu comme un manque de tact, donc au final on lui pardonne. Il n’aime pas qu’on lui donne des ordres ou qu’on l’oblige à faire des choses qu’il ne veut pas. Il veut être libre de ses mouvements et de ses pensées. Il est aussi moqueur et sarcastique. Mais bon qui aime bien châtie bien comme on dit.
Pour résumer, Akumu est lunatique et difficile à approcher. Mais une fois qu’on le connaît, on découvre un bon nombre de qualité.



Liens avec les autres persos : Ami d'enfance de Kuraï et Nôen


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Sujet: Re: Akumu Eikyuu    Lun 24 Aoû - 22:20
Akumu Eikyuu
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test1: Lui-même, le cadavre de son frère à ses pieds
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Histoire (10 lignes minimum) :
Akumu Eikyuu  Akumujournal

19 Mai 1997 :
    Déverser ma colère sur une page blanche, voilà le but qu’a ce journal. C’est la directrice de l’orphelinat qui me la donné, en pensant sûrement me faire plaisir. Elle m’a également remit une lettre, cette dernière a été écrite par la main de ma mère. Enfin, c’est-ce que la directrice certifie. Moi, je n’en suis pas réellement convaincu. Ça peut être une sorte de subterfuge de sa part afin que je me sente mieux dans ma peau et que je recommence à sourire comme les autres enfants de mon âge. Cette lettre me fait ni chaud ni froid donc si c’est-ce qu’elle espérait, elle peut toujours se gratter. Je ne vois pas où est l’intérêt de faire semblant, je gagne quoi au bout ? Rien.
    Le contenu de la lettre ? Ma mère se lance dans des excuses interminables, elle a bourré la lettre de mot doux, pour m’attendrir ? Pour que je la pardonne peut être ? Elle me dit qu’elle m’aimait et que si elle avait pu, elle serait resté à mes côtés. Enfin bref, désolé ! Mais je ne crois pas aux mots d’une parfaite inconnue. Je suis dur mais c’est ainsi et mon avis ne changera pas à son sujet.
    Bref, quoiqu’il en soit, je n’ai pas parlé de ce courrier surprise à Kuraï et Nôen. Une fois encore, je n’en vois pas l’intérêt. À moins de vouloir les briser un peu plus puisque eux n’ont reçus aucune lettre. Il me semble…

    Parlons des banalités et faisons quelques présentations. J’avoue que je me sens un peu con à écrire à un journal… Qu’importe. Donc je suis ici depuis mon plus jeune âge. J’ai rencontré mes deux meilleurs amis en ces lieux (oui, ou d’autre ? Je ne connais que l’orphelinat)
    Kuraï. Une fille timide et trouillarde, se laissant difficilement approcher. Parfois elle me tape sur les nerfs mais je ressens un besoin incommensurable de la protéger. On va dire que ça m’occupe, c’est un boulot à plein temps. Elle m’a laissé le droit de passage dans sa bulle, son monde, je lui en suis reconnaissant. Quand on s’y attarde, on remarque très vite que c’est une chouette fille.
    Nôen. Que dire de lui ? À part qu’il parait être le plus gamin de nous trois. Mon parfait contraire ! Je me demande parfois comment on fait pour s’entendre. Je ne sais pas comment il fait mais un sourire est toujours accroché aux coins de ses lèvres. Il est plaisant d’être en sa compagnie. Être à coté de quelqu’un d’optimiste est une chose agréable. Il est persuadé que nous allons trouver une famille très bientôt. Moi l’idée me fait un peu peur. Suis-je prêt ? Et aussi, est-ce que c’est-ce que je veux vraiment ? M’intégrer dans une famille qui n’est pas la mienne… ça me fait peur.


22 Juillet 1997 :
    Fichu Keitaro, Fichue Surveillante, fichue punition !! Deux jours à rester cloîtrer dans ma chambre, je dois méditer sur ma conduite impardonnable. Uniquement parce que je me suis permis de frapper un idiot. Il le méritait, je ne regrette absolument pas mon geste. Cependant, pour faire bonne figure, je m’excuserai à contre cœur devant les bonnes sœurs mais, qu’elles ne comptent pas trop sur le fait que ce soit des excuses sincères. Ça ne m’empêchera pas de recommencer si je le reprend à cracher sur le dos de Kuraï. C’est facile de se moquer d’une personne lorsqu’elle est absente.
    En parlant d’elle, tout à l’heure elle a enfreint certaines règles et est venue me voir. Ouais, les punis n’ont pas le droit aux visites de leurs camarades. Elle m’a demandait ce que j’avais fait et comme à mon habitude, je me suis enfoncé dans un mutisme après lui avoir rétorqué sèchement que ça ne la regardait pas. Je sais que ça lui fait du mal mais c’est ma façon à moi de la protéger. Bien qu’elle sache très bien se défendre seule…
    Rahhh…. Être enfermé dans sa petite chambre en période de grande chaleur… Je déteste vraiment l’orphelinat !!


08 Octobre 1997 :
    Aujourd’hui, Nôen et moi on a cru bon de se dispenser de cours. Bien qu’on savait que ce geste allait entraîner une punition, nous n’avons pas hésité. On est allé dans les bois, derrière l’orphelinat. On a préféré ne pas entraîner Kuraï. En même temps, on a décidé de lui faire une surprise. Durant toute l’après midi, on a récolté du bois. J’avoue même avoir piqué des outils (marteau et clous) au père Takeshima. Nôen avait entreprit de prendre des bâches mais a aurait paru suspect donc il a lâché l’affaire. Une cabane, voilà ce que l’on projette de faire. Enfin, nous on voit plus ça comme une sorte de château ou Kuraï serait notre princesse. Enfin bref, comme je suis le plus agile, je suis grimpé sur l’arbre. En fin de journée, on avait bien avancé mais on a récolté pas mal d’égratignures. Moi un sacré bleu et une bosse en prime… Mes talents d’acrobates ne sont pas terrible finalement…


27 Janvier 1998 :
    Journée qui a commencée comme toutes les autres. La matinée me paraissait durée une éternité. Je me suis installé dans le salon à côté de la cheminée, le bruit du bois qui crépitait dans l’âtre a eut raison de moi. J’ai du m’assoupir quelques minutes ou bien une heure, quoiqu’il en soit, c’est Kuraï qui est venue me réveiller. Il était l’heure du déjeuner. Bref après cette régénération, Nôen, Kuraï et moi sommes allé au foyer. On était dans notre coin, notre territoire. Les autres ne se mélangeaient pas à nous et ce n’est pas nous que ça dérange, bien au contraire. On discutait tranquillement quand la directrice est venu nous chercher, nous tous… Elle nous expliqua que nous allions faire une sortie dans un château. Au départ on était tous emballé par l’idée mais en arrivant devant la demeure, certains n’étaient plus tellement ravis. La directrice ne nous avait pas dit la raison pour laquelle on effectuait cette visite. En entrant dans le château, nous aperçûmes un drôle de couple. Ils étaient de ceux qui insufflaient le respect de part leur charisme et leur prestance. L’homme avait les cheveux grisonnants et quelques rides venaient déjà marquer son front, tandis que la femme, belle, semblait bien plus jeune que lui. Drôle de couple, mal assorti. Au début je pensais que c’était l’un de ces multiples milliardaires qui voulait faire un don important en vue de se faire bien voir. Mais en les observant davantage, j’ai pu remarqué que l’homme toisait tous les enfants les uns après les autres en arborant un air énigmatique. Parfois il secouait la tête de façon négative. En voyant cette attitude, j’ai compris qu’il recherchait quelqu’un. La femme l’interpellait et lui montrait d’autres enfants. Mais ils ne durent pas trouver chaussures à leurs pieds. Ils finirent par arriver vers nous. L’homme parut intéressé par Kuraï. Cette attention me noua l’estomac, je m’en rappel encore. Et si ils décidaient de l’adopter, s’ils décidaient de me priver de mon amie ? Non, non … non ! Le vieux tendit le bras et délia ses doigts dans l’espoir de soulever son menton. Ainsi, il pouvait mieux juger et contempler son visage enfantin. Cependant, Kuraï n’aime pas qu’on la touche et elle aime encore moins le contact quand c’est un homme. Sans réfléchir je me suis interposé et elle s‘est glissée derrière moi. Ce geste eut l’air d’amuser le vieux. Moi ça me renfrogna. Je cherchais Nôen des yeux. Lui, il arborait aussi un sourire aux coins de ses lèvres. Il fixait le couple, mains dans le dos. On aurait dit un diable qui souhaitait se faire passer pour un parfait petit ange. La femme se rapprocha de l’homme et je l’entendis déclarer vaguement:
    « C’est ceux là que je veux. »
    Elle nous regardait avec amour comme si elle venait d’avoir un énorme coup de cœur. L’homme lui répondit d’une voix grave :
    « Voyons Natsumi, tu sais bien que c‘est le château qui choisira. »
    Je n’ai pas compris tout de suite ce que signifiait cette phrase. Le couple finit par retirer leur attention de nous trois. Château lugubre, sombre et un peu effrayant. Mais j‘aimais cette atmosphère. Si j‘avais su…
    Fin du séjour, on remballe tous nos affaires, prêts à partir. Je reste encore perplexe sur ce qui est arrivé, je ne peux l’expliquer mais tous nos camarades ont pu repartir sauf nous. Le couple signa une tonne de paperasse et voilà qui était fait, nous avions une nouvelle famille. Enfin si on peut dire ça comme ça, ils ont notre garde mais nous ne sommes pas vu comme frères et sœur. Bref, une famille bizarre que je ne suis pas prêt d’apprécier. Du moins, mes nouveaux parents.


12 Septembre 2002 :
    Je viens de retrouver ce journal en faisant du vide dans mes affaires. En le relisant, j'ai pu constater que pas mal de choses avait changer dans ma vie. Mon aversion envers mes nouveaux parents s'est transformé en une sorte de reconnaissance, pas totale mais en partie. Néanmoins, j'accuse toujours le coup, le fait de ne pas pouvoir partir de ce château... C'est un peu le même principe que l'orphelinat, sauf que là ça ressemble plus à une prison dorée. Tiens en parlant de l'orphelinat où j'ai séjourné durant mon enfance, il a fermé ses portes il y a deux ans. Apparemment c'était prévu bien avant que nous partions, Noên, Kuraï et moi. C'est grâce à cette raison que nous avons trouver une famille un peu précipitamment. Une zone d'ombre reste malgré tout sur cette affaire et mes parents adoptifs restent muets là-dessus. Chose qui m'énerve grandement. J'ai pleins de questions en tête qui n'ont jusque là aucunes réponses : Pourquoi ne pouvons-nous pas sortir ? Pourquoi des gens que je ne connais pas, s'installent chez nous ? L'excuse du gîte me paraît faible...

    Bref, aujourd'hui je fête mes 13 ans. C'est l'entrée dans l'adolescence et le moment ou pointe de véritables sentiments. Pas les amourettes de passage que tu as en maternelle hein, des choses plus concrètes puisque tu te diriges vers l'âge adulte et devient plus mature. Nôen et Kuraï sont toujours à mes côtés. Toujours unis comme les doigts de la main, bien que Nôen et moi sommes passé par le stade 'guerre froide' durant un moment. Il a eut plus de facilité que moi à s'habituer à cette nouvelle vie. Et mon attitude lui a fait péter un plomb, je me demande toujours pourquoi il s'est énervé comme ça... Et Kuraï... toujours fidèle à elle même.


28 Août 2005 :
    Alors voilà, c'est cela la véritable raison de notre présence dans ce château maudit ? Je savais qu'il y avait un truc pas claire derrière tout ça. Et dire qu'il a fallu attendre le décès de Keigo pour l'apprendre. Je dois vraiment être dénué d'un coeur, sa mort ne m'affecte pas. Je reste impassible face à ça. C'est peut-être plus simple pour moi parce que je n'ai jamais envisagé cet homme comme mon vrai père, tout comme je ne l'ai jamais appelé Papa. Il était juste mon tuteur, rien d'autre et pas besoin de nouer davantage de liens avec lui. Nôen est beaucoup plus chamboulé, il avait enfin ce qu’il avait toujours espérait étant gosse : une famille. Je ne lui ai pas vraiment parler depuis, je suis totalement nul pour remonter le moral ou réconforter quelqu’un. C’est son rôle à lui d’habitude… Pour Kuraï, je n’ai aucune idée de ce qu’elle ressent en cet instant. Elle nous parle certes mais ne se confie pas, bien que ça pourrait l’aider. Je reste muet par peur d’avoir des paroles malheureuses qui pourrait les blesser. Natsumi m’a giflé à cause de mes propos haineux envers Keigo. Je l’ai fait pleurer… donc j’ai décidé d’arrêter le massacre. Bref, en gros je reste cloîtrer dans ma chambre… immense, luxueuse… Rien que d’y penser la bile me monte à la bouche. Coincé pour toujours entre ses quatre murs pour faire le bien. Je ne suis pas Dieu, je me fiche de l’avenir de pauvres écervelés. J’en ai déjà assez avec la mienne, pas besoin de tenir le fardeau des autres. Qu’ils se démerdent.
    Tiens, on frappe à ma porte. Qu’on me laisse tranquille merde, je ne veux voir personne !


11 Décembre 2005 :
    Nos premiers pas dans le château en tant qu’hôte. Pitoyable. Voir Nôen être consciencieux dans cette tache me donne envie de vomir. Il me reprend souvent : « Tiens toi droit » , « Souris !» ,« Soit aimable avec ces pauvres personnes.» Il prend trop son rôle au sérieux le pauvre, il faut qu’il pète un coup. Les gens défilent devant nos yeux, chacun à son histoire. Ils me gavent à se plaindre sans cesse, je me demande si certains vont finir par sortir de ce trou un jour. L’autre soir, une personne âgée est venu me voir dans ma chambre. Elle m’a dit que je ressemblais à son défunt petit fils. Cool… Me réveiller pour me sortir une idiotie pareille, je m’en serais passé. J’ai l’impression que personne ne se rend compte que nous ne sommes encore que des enfants. On nous donne des responsabilités. Je n’ai rien demandé moi, au final je suis obligé de faire quelque chose à contre cœur. Obligé ? Non, personne ne m’y oblige. Voilà pourquoi je pense arrêter toutes ses conneries dès demain. Je n’ai aucunement envie de reprendre le flambeau de Keigo. Le château Kurokawa devrait appartenir à quelqu’un ayant le même nom que Keigo. Or je me nomme Akumu Eikyuu. Chercher l’erreur. Je ne suis qu’une victime du château et rien d’autre. Je sors prendre l’air.
    (Plus tard dans la soirée)
    Yusuke. Encore une pauvre mouche coincée dans la toile d’araignée qu’est Kurokawa. Il est plus âgé que moi de un ou deux ans et même si on ne se connaissait ni d’Ève ni d’Adam, il a tout de suite compris que je n’allais pas bien. Alors il m’a vanté les mérites de la cigarette, c’est un bon déstressant. Il m’a même proposé de l’alcool, en me donnant des arguments tels que : « ça rend euphorique et ça te fais oublier ta galère pendant un moment. » Faire la connaissance d’un jeune un peu plus mur que moi peut m’être bénéfique. Bien que son passé soit trouble, je m’en fiche.


15 Décembre 2005 :
    « Akumu regarde toi ! Tu n’es plus le même. » « Ce Yusuke te retourne le cerveau. »
    Nôen est jaloux ! Voilà tout.


21 Juin 2006 :
    Je me sens vidé, triste et en colère. En colère contre moi-même. Voilà ce que ça fait de perdre un ami ? Pourtant j'ai bien vu que notre amitié commençait à s'ébranler sérieusement mais je n'ai rien fait pour régler le problème. Je l'ai laissé se briser et nous nous sommes éloigner. Il y a trop de différences entre Nôen et moi, j'essais de me réconforter en me disant que ça devait arriver un jour. Pour agrémenter le tout, il y a un nouveau au château. Il ne me plaît pas, sa tête ne me revient pas et ses paroles me semblent toutes fausses. Je garde un oeil sur lui. Les années ont passés mais je fais toujours mon boulot de garde du corps pour Kuraï. Elle s'en rend moins compte car je suis plus discret qu'autrefois. Je reste plus dans l'ombre on va dire. Je l'apprécie toujours autant cette tête de mule. C'est peut-être pour ça que mon coeur me fait souffrir quand elle parle avec le nouveau. J'ai été égoïste de croire qu'on serait les deux seuls exceptions... Kuraï grandit. Elle s'éloigne de moi aussi, elle ne vient plus me voir dans ma chambre et on ne se parle plus autant qu'avant. Elle s'est lassé progressivement de moi et me remplace par l'autre. Surtout que ce dernier lui tourne autour comme un félin tourne autour de sa proie. ça a le don de me mettre en rogne quand je vois ce spectacle. N'empêche que ça me rend jaloux.
Sujet: Re: Akumu Eikyuu    Mar 25 Aoû - 12:58
Akumu Eikyuu
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29 Juin 2006 :
    Oulah, je n’ai pas vu ces derniers jours passer. Je me suis enfoncé dans le boulot à fond, juste histoire de voir ce que ça donner. Ça fait seulement passer le temps et te fatigue plus que la normal. Écouter le malheur des autres te rend encore plus dépressif. Certaines histoires te choquent mais tu ne dis rien et tu te dis que tu as affaire à un psychopathe ou autre devant toi. Tu en dors mal la nuit parce que tu attends le moment ou ce même type viens t’égorger dans ton sommeil. Mais tu te rappels que tu as fermé ta porte à clef et que par conséquent tu n’as rien à craindre… normalement.
    Dans le château je m’active à la tâche, je me couche tard et me lève tôt. Kurokawa est tellement grand. C’est un avantage et un inconvénient. L’avantage est que si tu n’as pas envie de croiser une personne, tu y arrives sans difficulté. Par contre l’inconvénient c’est que lorsqu’il faut faire le ménage ou alors chauffer toutes les pièces… ça prend un temps énorme. C’est pour ça qu’il fait toujours froid dans ma chambre. Je crois bien que je vais tomber malade moi. J’ai mal à la tête, je me sens fiévreux et pourtant je n’arrive pas à me réchauffer. Ça m’apprendra à sortir dehors un jour de pluie. Bref, je suis peut être malade mais je ne suis pas le plus à plaindre. Natsumi est mal en point, son visage se creuse petit à petit. Je pressens un nouveau deuil très bientôt, comment vas réagir Nôen ? Et Kuraï ? On reviendra au point de départ, sans parents tous les trois. Enfin, dans tous les cas, elle a réussi à se faire un nouvel ami on dirait. Je suis content pour elle, même si j’ai la nette impression qu’elle le préfère à moi désormais. Et lui ?! Rahh qu’est-ce qu’il m’énerve ! Faut que je me calme, m’a fièvre va monter sinon. Direction mon lit. =.=
    J’ai peur qu’elle me laisse tomber à son tour, comme l’a fait Nôen…


07 Juillet 2006 :
    Clouer au lit pendant une semaine au moins. Kuraï m’interdit de me lever ou de faire un quelconque effort. Le surmenage combiné à la pluie a un effet négatif sur mon organisme. Il y a une semaine, je m’évertuai à cacher le fait que je ne me sentais pas au top. J’y arrivais plutôt bien ma foi mais il a fallu que je fasse un malaise devant mon amie d’enfance, Kuraï. C’est pas de chance. Je ne sais pas qui m’a transporté dans ma chambre, sûrement pas elle. C’est le trou noir, quand je me suis réveillé j’avais une serviette froide sur le front et Kuraï s’était endormi à mes côtés. Bizarrement, bien que je me fiche un peu de ce journal, quand je ne l’ai pas vu à sa place habituelle, j’ai un peu paniqué. Mais en y réfléchissant mieux, je me rappelait l'avoir laissé sur ma table de nuit pour je ne sais quelles raisons. Kuraï avait du le pousser afin d’y installer une bassine d’eau. J’espère que l’idée de le lire ne lui a pas traversé l’esprit. Quoique, je m’en fiche aussi. Bref, l’avoir près de moi me rend heureux mais je n’aime pas qu’elle s’inquiète pour moi. C’est inutile, je vais très bien maintenant.


12 Juillet 2006 :
    Alors que je me croyais rétabli, ma fièvre est remontée en flèche et m’a définitivement cloué au lit. Ça m’a rendu à l’état de larve, un état dont je ne suis pas très fier. J’ai du délirer pendant deux jours… Je me pensais plus fort, en plus savoir que Kuraï m’a vu comme ça. C’est bon, c’est mort… Ma fierté masculine en prend un coup. J’ai du baisser dans son estime et l’autre Jun a due bien rigoler en me voyant ainsi. C’était peut être plus facile pour lui ces derniers jours d’approcher Kuraï. Quand le berger n’est pas là, le loup rapplique (è.é). La comparaison est nulle, certes, mais c’est un peu ça. Il a bien compris le principe… qu’importe, je le coincerai un jour et ça sera sa fête. Je le promets et je n’aurais aucune retenu s’il vous plait !

    Bref, je me suis réveillé en sursaut et en sueur. J’ai fait une saleté de cauchemar. Hum, ma vie est un cauchemar de toute façon, c’était prévisible depuis le début avec un prénom comme le mien. Je repense à cette femme, ma mère, qui disait m’aimer. Si c’était vraiment le cas, pourquoi m’avoir donner un prénom si affreux ? Passons, ça ne sert strictement à rien que je perde mon temps à me prendre la tête à cause d’une inconnue. Il y a des choses plus… étranges qui se sont produites et certainement plus importantes que mes soucis de prénom. Lorsque je me suis réveillé, je n’ai pas reconnu les lieux. J’ai cru vraiment devenir fou, mes repères n’étaient plus là et je ne reconnaissais rien, étant dans la pénombre en plus, ça n’aidait pas. Je me suis redressé et ma main à touchait celle d’une personne. Évidemment je l’ai retiré tout de suite et c’est en voyant Kuraï dormir comme un bébé que j’ai compris que j’étais dans sa chambre. Sa chambre ?!? Et elle dormait à côté de moi ? Incroyable… Mon cœur s’est emballé comme un con à ce moment. Je l’ai regardé dormir durant quelques minutes puis je me suis rallongé. Mais, je pouvais sentir son souffle chaud dans le creux de mon cou. Sensation pas désagréable mais j’ai préféré bouger. C’est pour ça que je suis là à écrire. Je ne veux pas la réveiller. *baille*


16 Juillet 2006 :
    Finis l’état de légume ! Je suis de retour et je ne compte pas faire grand-chose. Après une semaine de boulot et surmenage, j’ai bien compris que le rôle d’hôte ne m’allait pas. Pourtant, j’ai fait l’effort d’essayer et on ne pourra pas me le reprocher. Keigo y est bien arrivé tout seul donc Nôen y arrivera aussi. J’ai confiance. Lui ça lui plaît donc on va pas le priver de ça. Je l’aiderais de temps en temps, si il veut. Au fait, la tempête est passez entre nous. Je me suis décidé à aller le voir tout à l’heure. J’ai pris sur moi et ai brisé la ‘glace’. Je me suis excusé, chose rare, et on a discuté longuement. On était plus sur la même longueur d’onde ces derniers temps et je me suis rendu compte que c’était moi qui avait changé la fréquence. J’ai reconnu mes erreurs et maintenant, tout roule. Ah ? Ça frappe à ma porte, vu l’heure, ça doit être Kuraï.
    (15 minutes plus tard)
    Mauvaises intuitions. Décidemment il n’y a que l’intuition féminine qui fonctionne dans ce monde pourri. C’était Mitsuka, une nouvelle un tantinet collante. J’ai ouvert la porte à moitié, exprès pour ne pas qu’elle rentre, mais elle a forcé le passage cette folle. Va réussir à la faire partir après toi. J’ai pu constater qu’elle était loin d’être timide, me faire des avances comme si de rien n’était. Elle n’a réussi qu’à m’énerver et à se ridiculiser. Je l’ai finalement foutu à la porte. Elle n’a aucune chance de toute façon.


04 Août 2006 :
    Jun, être exécrable et sans grands intérêts.
    Tout à l'heure je me baladais dans l’aile ouest quand j’ai surpris une discussion. Je me suis rapproché silencieusement afin d’être à un niveau potable pour entendre les dires de ces deux jeunes hommes. Ce n'est pas mon genre d'écouter aux portes mais là, ça m'a intrigué puisque j’ai tout de suite reconnu Jun. L’autre, par contre, je n’ai pas pris le temps de le détailler, je m’en foutais un peu de lui. Une phrase a était prononcée et ça m’a mis hors de moi. Je voyais noir. Celle-ci résonnait sans cesse dans mon crâne : « Kuraï ? Elle sera bientôt dans mon lit. »
    Alors j’ai pas cherché à en savoir plus, je suis sorti de ma pseudo cachette et j’ai foutu mon poing dans la gueule de Jun. J’espère au moins lui avoir cassé le nez, mais quelque chose de bien. Qu'il soit défigurer à vie quoi. Qu'à chaque fois qu'il voit son reflet dans le miroir, ça reflète sa connerie. Bref, l’autre garçon m’a sauté dessus et m’a tenu les bras et le fouteur de merde m’en a collé une aussi. Cette fois ci, ce n’était pas comme à l’orphelinat. Il n’y avait personne pour m’arrêter; du moins c'est ce que je pensais; personne pour me punir après et je n’avais rien à perdre. Donc on a fait un sacré carnage. Puis Nôen est arrivé et il nous a séparé. J’étais par terre, sur le cul et essoufflé. J’ai cru que Jun allait chialer et appeler sa mère, cette idée me satisfaisait et j’ai eu un sourire triomphant. Mon ami m’a dit d’arrêter, que ça suffisait. J’ai haussé les épaules avant de passer ma manche sur mes lèvres meurtries, blessées par les coups. Je me suis relevé et je suis rentré dans ma chambre directement, je ne voulais plus revoir sa tête sinon j’allais lui exploser. N’empêche, ils m’ont pas loupé ces salauds. J'ai les côtes en compote. Je vais me chercher de la glace pour atténuer la douleur.


29 Août 2006 :
    Non mais quelle idiote ! Des comme elle, il n’y en a pas deux. On lui dit de s’éloigner de Jun parce qu’il est louche et pas fréquentable. Et qu’est-ce que fait Kuraï ? Elle se jette, la tête la première, dans la gueule du loup. Tout a commencé hier. Alors que nous fêtions son anniversaire, elle me paraissait bien silencieuse et gauche. En d’autres termes : suspecte. Je n’ai rien dit, je l’ai laissé faire. Et pourtant, je voyais bien que quelque chose la tracassait. Mais je lui faisais confiance et la pensait intelligente. Je vois que j’ai eu tort. On s’est tous couché puis le lendemain est arrivé. Je n’ai pas vu Kuraï de la journée. Le soir, Nôen et moi étions au salon lorsque Mitsuka s’est pointé devant nous et qu’elle nous a annoncé que notre amie avait des problèmes, nous n’avons pas perdu une seconde et sommes monté directement dans la chambre de Jun. Sans savoir que c’était lui la cause du problème, bizarrement on le voyait arriver gros comme une maison ce coup là. Dès que j’ai franchis le seuil, mes yeux se sont posés sur cette idiote de Kuraï. Valait mieux pas que je regarde l’autre sinon j’aurai été capable de le tuer. En voyant le sale état dans lequel elle était, mes dents se sont mises à grincer toutes seules. Les poings serrés je me suis approché d’elle, j’ai ôté ma veste et je la lui ai mise sur les épaules en prenant garde à ne pas la toucher. J’avais peur qu’il y ait un contrecoup après que ces salauds aient posés leurs sales pâtes sur elle. J’aurai compris si elle avait eu une réaction de rejet ou autre, l’infime confiance qu’elle donnait aux hommes avait du s’envoler. Néanmoins, elle m’a laissait la toucher afin que je la porte. Je suis partis dans ma chambre avec elle dans mes bras, laissant Nôen s’occuper du reste. Je l’ai posé sur mon lit, je lui ai filé une chemise puis je suis allé m’asseoir sur le siège en face du lit. Je l’ai regardé silencieusement. (bien je n’ai pas regardé quand elle s’est changé) Elle s’est excusé mais je lui ai pas laissé le temps de dire autre chose, je lui ai ordonné de dormir. Réticente au début mais elle a finalement sombré dans le sommeil. Qu’est-ce qu’on va faire d’elle ?

    Ça fait trois heures et trente minutes que je la veille. Je préfère rester sur ce siège pas confortable, on se sait jamais. J’ai un coup de barre, je crois que je vais fermer un peu mes yeux…
    (S’est endormi)


12 Septembre 2009 :
    Et voilà aujourd’hui j’ai 20 ans, j’ai enfin atteins la majorité mais je suis toujours coincé dans ce château. Comment je le sais ? Parce que j’ai tenté de m’en aller il y a peu et ma tentative a été infructueuse comme toujours. Faudrait que je me résigne, je resterais là jusqu’à la fin de ma vie, je suis condamné à mourir entre ses murs. Quel destin formidable, je n’aurais pas pu rêver mieux. Je ne raconte pas à Kuraï que je cherche un moyen de partir, ça lui ferait trop de peine. Même si elle ne me le dit pas, je sais qu’elle a accepté son sort et qu’elle s’y plait dans ce château. Enfin ce qui lui plaît c’est d’être pour toujours avec nous. Moi aussi l’idée me plaît bien mais dehors, entouré de gens normaux ça me plairait encore plus. On a eu aucune possibilité, on ne peut pas gérer notre vie comme on l’entend.
    Deux personnes ont pu quitter le château aujourd’hui. Ça fait mal, non pas parce que je m’étais attaché à elles mais parce qu’elles peuvent partir, rentrer chez elles et reprendre une vie normal. Je les envie tellement. Mais bon je ne perd pas espoir. Et comme c’est plutôt calme en ce moment, j’en profite pour élaborer des plans. Je m’enferme dans ma chambre et réfléchis à un moyen. Oui je suis hanté par cette idée, ça me trotte dans la tête depuis un certain temps maintenant. Ça doit se voir puisque Kuraï et Nôen m’ont fait la remarque, je suis trop souvent perdu dans mes pensées en ce moment. Quoiqu’il en soit, si je résous ce problème, je leur en ferais part et on partira loin tous les trois.


25 Juin 2010 :
    Je suis vraiment nul. J’ai essuyé mon véritable premier échec hier. J’ai échoué et n’ai pas pu aider une personne. Celle-ci a préféré se donner la mort plutôt que de résoudre et faire face à ses problèmes. Elle s’appelait Miyako et n’avait que 18 ans, j’ai retrouvé son corps inerte dans la serre. C’était son endroit préféré, on y parlait souvent mais je n’ai pas réussi à la comprendre. Je m’en veux, si je l’avais mieux écouté elle n’aurait peut être pas eu ce geste désespéré. C’est Nôen qui aurait du l’accueillir, il est bien plus attentif, il aurait remarqué sa détresse. Pourtant je m’étais investi dans mon rôle d’hôte avec elle, chose que je ne ferais plus désormais. Je n’ai jamais voulu de ce statut et aujourd’hui j’en veux encore moins. Je m’étais aussi promis de ne jamais trop m’impliquer dans une histoire, ça m’apprendra. Je me sens coupable et inutile . . .
Sujet: Re: Akumu Eikyuu    
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