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Sujet: Kuraï Maryoku [75%] Lun 24 Aoû - 20:46 | | Nom : Maryoku
Prénom : Kuraï
Surnom : ...
Âge : 19
Sexe : Féminin
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Physique :
Kurai est physiquement correcte, bien qu'un peu faible question poids elle ne s'en porte pas plus mal. Son physique lui permet de se faufiler aisément partout sans trop de problème. Elle n'est pas mécontente de son mètre soixante huit et de ses faibles cinquante deux kilos.
Son visage est fin et de forme arrondi, ce que l'on remarque en premier chez elle, c'est la grandeur de ses yeux marrons. Son regard a quelque chose d'envoutant, lorsqu'on fixe ses yeux, on pourrait y voir l'innocence même et toute la délicatesse de la jeune fille. Ses lèvres sont fines et proportionnées à son visage. Elle ne porte jamais de maquillage, elle trouve ça puéril et ringard, le naturel étant la manière la plus simple de rester soi-même.
Son corps est fin, passe-partout, elle semble frêle et fragile, et en plus de cela elle a tendance à être maladroite et ce marquer le corps de toutes sortes de marques possibles. Ses mains sont fines et douces mais méfiez-vous en ! Kuraï n'est pas par nature sociable avec tout le monde et plus précisément avec les hommes. Si l'un d'eux la touche sans accord préalable, son coup de main peut devenir dévastateur .
Question vestimentaire, Kuraï porte fréquemment de petite robe en dentelle, selon la volonté de Katsumi, la femme de Keigo Kurokawa. Elle n'aimait pas cela avant mais y a pris goût. Elle porte sinon des jeans moulants et des hauts serrés avec des manches bouffantes, elle adore les chemisiers corset.
Caractère :
Kuraï n'est pas par nature froide, elle prend seulement du recul vis à vis de la situation. En effet, elle a un problème en ce qui concerne les hommes, elle ne supporte pas qu'ils la touchent. Cela remonte loin dans son enfance, elle n'en parle jamais à personne, seul Akumu et Nôen sont au courant. Elle est pourtant quelqu'un de gentil et serviable envers ceux qui réussissent à acquérir sa confiance. Elle est souvent au petit soin pour les autres en oubliant même de s'occuper d'elle. Elle court partout, et tente toujours de réunir tout le monde pour ne pas oublier les liens qui les unissent.
Kuraï aime aussi s'isoler parfois, elle s'enferme régulièrement dans la bibliothèque, bien qu'elle ai lu une bonne partie des livres, elle s'étonne d'en découvrir encore et toujours de nouveau. Elle se pose aussi souvent près d'une cheminée et se plonge dans tout un tas de réflexions et questions. Elle se questionne le plus souvent sur la raison de la venue des personnes présentes au château ou sur leur comportement vis à vis d'eux. Elle ne regrette pas d'être enfermée ici du moment qu'elle vit avec Nöen et Akumu. Elle aime se promener dehors et rester dans le jardin à écouter les bruits environnants et le vent s'engouffrer dans ses cheveux.
Elle déteste aussi les gens hypocrites et faux-cul, elle aura plutôt tendance à dire clairement ce qu'elle pense quitte à mal se faire voir et passer pour une fille désagréable. Il lui arrive malgré tout de prendre sur elle quand cette personne concerne un ami ou un invité de ses "frères" afin de ne pas les vexer ou de se fâcher avec eux. Elle déteste les engueulades et préfère s'enfuir plutôt que d'assumer et de discuter. Elle reste néanmoins quelqu'un de franc et sincère, même si elle n'aime pas ça elle préfèrera donner son avis à Nöen et Aku sur certaines de leurs connaissances plutôt que de leur mentir.
Liens avec les autres persos :
Akumu : Ami (plus qu'un frère) - Protecteur
Nôen : Ami (comme un frère) - Attentionné
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Comment avez vous trouvé le forum ? : Avec Akumu <3
Votre présence sur le forum (de 1 à 10) : 8
Star sur l'avatar : Kipi !
Autre chose ? : Lovu Lovu XD
Dernière édition par Kuraï Maryoku le Dim 17 Oct - 11:17, édité 4 fois |
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Sujet: Re: Kuraï Maryoku [75%] Mar 25 Aoû - 11:48 | | Histoire (10 lignes minimum) : Pff, c’est quoi cette histoire que m’a sortie Akumu, et pis pourquoi je lui obéis comme une idiote ! Voilà qu’il me dit que la directrice a demandé à tous les élèves d’écrire leurs pensées sur un de ces fichus torchons. Encore un truc pour amener les enfants à s’extérioriser soit disant, et pour écrire quoi….pour parle de toute cette colère, toute cette rage que je ne montre à personne à part à Akumu ou Nôen hein….et pourquoi il m’a dit que c’était lui qui l’avait choisit ! Il sait parfaitement que quand ça vient de l’un d’eux je ne peux rien leur refuser. Enfin, si ça peut leur faire plaisir de voir que j’écris dessus pourquoi pas et pis si ça peut m’aider….personne à part moi le lira de toute manière, t’en qu’à faire qu’Akumu n’ait pas perdu sont temps à rien…
Le problème c’est que je ne sais pas quoi écrire…je vais attendre ce soir je verrai bien. Bien puisqu’il faut un début à tout, autant commencer par le commencement, le jour de ma naissance. Je n’étais pas une enfant désirée, du moins pas par les deux parents…ma mère m’a donné la vie tandis que mon père lui a pris la sienne en compensation de la mienne. Je l’ai vus t’en de fois se faire battre que mon angoisse à la vue d’un homme ne s’est jamais éteinte complètement. Je n’ai pas connu l’amour parental auquel un enfant à le droit. Je me suis enfuit quelques temps après la mort de maman (une larme tombe sur le journal). Je ne sais pas ce qui me donne le courage de continuer à écrire sur ce journal…peut-être parce que je m’extériorise un peu plus facilement et qu’au moins ici, je suis sûre de ne déranger personne. Maman me manque, depuis son départ je ne me sens jamais à l’aise, j’ai peur de tout, je vois des choses étranges, le médecin dit que ça passera, je l’espère. Comment ai-je pu me lier d’amitié avec ces deux garçons quand on pense que je ne réussis même pas à parler à un homme en général. Je les ai rencontrés le premier jour où je suis arrivée, ils se démarquaient à leur manière. Akumu et Nôen étaient à part de tous les autres enfants, ils sont tous deux si différents l’un de l’autre c’est étonnant. Je me suis souviens de ma rencontre avec eux. Cela faisait plusieurs semaines que j’étais arrivée et je n’avais encore parlé à personne. D’autres enfants sont venus à ma rencontre alors que je descendais manger. Une fille s’est approchée et m’a attrapé la main en me tirant vers le self. Je n’aime pas que l’on me touche, ce n’est quand même pas difficile de le voir, peut-être n’avait-elle rien de mal intentionnée. C’est au moment où j’ai retiré ma main de la sienne qu’un jeune garçon est venu derrière moi me pousser en avant, je suis tombé sur les genoux, j’ai encore la cicatrice, le parquet n’était plus très jeune. Bizarrement je n’ai pas pleuré, je me suis relevé et je me suis dirigé vers la sortie, le même jeune homme était revenu à mes côtés et me bloquait la porte, il me regardait d’une façon qui disait « alors pourquoi tu es là toi ? », il devait avoir 15 / 16 ans j’étais beaucoup plus jeune que lui. Il se rapprochait inlassablement de moi, j’étais terrorisé, j’avais si peur de lui. Je me rappelle l’avoir poussé et être partie en courant. Il m’a rattrapé et m’a attrapé le bras tellement fortement que j’avais cru voir mon père arriver pour me frapper à son tour. Je m’étais effondré au sol, j’attendais le coup quand je sentis un courant d’air puis une ombre devant moi, Akumu s’était interposé et avait paré le coup du garçon, à côté de moi, Nôen arborait un sourire si tendre, que pour la première fois je me suis laissé aller. Je me rappelle sa tête, je lui avais sauté au cou et je n’avais pas quitté ses bras, il me serrait contre lui en me frottant la tête pour me dire que ça allait que le garçon ne m’embêterait pu…quand à Aku, il m’avait juste toisé du regard en coin. La première phrase de Nôen fut « ne fait pas attention à cette brute froide, il est gentil en vérité », Aku avait fait la grimace avant de toisé mes genoux du regard avant de nous conduire à l’infirmerie. Ce fut la ma première rencontre avec mes deux meilleurs amis, deux garçons adorables.
Je n’écris pas de façon régulière mais je m’en fou c’est mon journal je fais ce que je veux…aujourd’hui c’est la fête d’anniversaire du décès de maman. Comme d’habitude je n’ai pas l’âge pour aller seule sur sa tombe. Heureusement je ne suis pas seule, Akumu et Nôen sont là. Cependant je ne veux pas les embêter avec cela, j’ai l’impression d’énerver Aku parfois. Je sais qu’il aime être seule mais sa présence me réconforte, je n’ai plus peur avec lui, avec lui je suis simplement en sécurité. Pourquoi est ce qu’un homme comme lui arrive à m’approcher de la sorte je n’en saurai jamais rien mais une chose est sure je l’aime de tout mon cœur et j’espère qu’il pourra vivre heureux. Quand à Nôen quoique je dise, il est toujours d’accord ou presque, en même temps, je ne parle pas beaucoup, je suis juste collante, il a toujours un sourire tendre et doux que cela me suffit à me sentir soulager, comme le temps d’une seconde, toutes mes peurs se dissipent…sa présence est un bienfait au naturel, avec lui quoiqu’il arrive on se sent bien merci à toi Nôen !
C’est l’anniversaire d’Akumu aujourd’hui, je ne lui ai toujours pas offert son cadeau…sans doute ne le ferai-je jamais ! Il restera là dans ma boîte, avec tous les autres, pourquoi s’obstine-t-il à ne pas les accepter, un anniversaire c’est quand même sacré, qu’on soit orphelin ou pas, on est là point final, si des personnes veulent prendre part à une fête pour rappeler à la personne qu’on pense à lui c’est quand même important mais non il fait encore sa tête de cochon. Je pense que je vais quand même faire un effort. Comme d’habitude je ne lui souhaiterai pas celui-ci, mais je poserai cette carte, ces paroles écrites pour lui pour le remercier dans cette boîte qu’un jour je lui offrirais en cadeau, pour que cette andouille voit tout ce qu’il a raté. Et toc !
La directrice a l’air d’avoir du mal à maintenir l’orphelinat en état, cependant les enfants étaient de moins en moins nombreux. J’ai vu Floran partir le jour de noël dans sa nouvelle famille, elle en a de la chance, en même temps, je suis toujours en retrait, toujours sagement cachée derrière Akumu et Nôen, je ne veux pas que l’on me remarque, je n’ai jamais songé jusqu’à aujourd’hui que en les mettant en premier plan je risquai de les faire choisir, ça il est inconcevable que l’on soit séparé tous les trois plutôt mourir avant que ça n’arrive jamais de la vie. Je me rappelle une fois, une femme avait approché Akumu, elle adorait son côté mystérieux, je l’aimais pas tellement dans sa façon de faire. Quand elle s’est approchée pour sentir ses cheveux j’ai claqué sa main, ce qui m’a valut une gifle de la directrice, mais je me suis empressée d’attirer Akumu vers moi, je me suis mise entre cette vipère et lui et je lui ai fait comprendre qu’Akumu ne serait jamais à elle. Elle a sifflée entre ses dents et à marmonner des paroles immondes à mon sujet…..qu’est ce que ça pouvait me faire, personne ne poserait la main de cette façon sur lui, surtout pas une vipère….j’avais tiré la langue….ce qui m’avait valut d’être punit. Depuis ce jour, on me considère comme une enfant sauvage, inapprochable et timide et c’est tant mieux, comme ça j’ai la paix !
Comme les choses ont changées en si peu de temps c’est étonnant. Je vis dans un château aux côtés d’Akumu et Nôen. Nous avons tous les trois été adoptés par les propriétaires de ce château, Monsieur et Madame Kurokawa, je n’arrive pas bien à les cerner, cependant, juste parce qu’ils ont bien voulut nous garder tous les trois je ne peux que les remercier. Quand notre adoption s’est-elle passée ? le 27 Janvier de cette année 1998, nous étions de sortie pour visiter un château, le dirigeant et Maître du Château, Monsieur Kurokawa avait fait venir les enfants de sa propre initiative, il cherchait à cet instant des enfants à adopter, c’est ce que tout le monde pensait. Cependant, le château en lui-même m’effrayait, je sentais que quelque chose n’allait pas avec lui, lorsque Monsieur Kurokawa s’est approché de moi pour me toucher j’avais peur, je tremblais de tout mon être, je n’arrivais plus à bouger, je voulais lui dire de ne pas me toucher qu’il y avait quelque chose de mal à ça, mais mes lèvres étaient figées, Akumu s’interposa encore une fois, comme à son habitude, je me suis collée contre lui en prenant bien garde de bien accroché mes mains à son sweet shirt avant de ne plus bouger. D’après le grognement que je sentis dans sa poitrine, l’homme avait réagis de manière à obtenir chez lui une réaction étrange. Nôen s’était avancé en s’excusant mais que j’étais plutôt difficile à approcher suite à mon passé et surtout si c’est un homme, il avait tenté d’expliquer brièvement pourquoi je me collais à Akumu d’instinct ou bien à lui-même selon les moments. Cela avait fait réagir Madame Kurokawa « oh pauvre enfant ». Je ne veux pas de leur pitié… je ne les appelais pas par leur prénom et encore aujourd’hui je ne le fais pas et ne le ferai sans doute jamais.
J’ai de plus en plus de mal à garder mon journal en ordre…avec tous ces cours, toutes ces choses à retenir et pourquoi je dois connaître l’histoire du château par cœur ? Pourquoi dois-je retenir le plan de celui-ci ? Pourquoi je dois savoir tout cela ? Je n’en sais rien mais pour sur Monsieur Kurokawa est très exigeant sur notre éducation, même Akumu parait un peu suspicieux de tout ça, j’irai en discuter avec lui dans sa chambre tout à l’heure. Depuis que j’ai emménagé ici je me sens un peu soulagée mais pas totalement, j’ai encore plus de vision je me sens souvent suivis, et qui plus est je me sens toujours mal à l’aise. Je suis toujours aussi distante, cependant je suis de plus en plus accrochée au basque d’Aku, Nôen est devenu si…proche des Kurokawa que s’en est bizarre, après tout, il souhaitait une famille, et même si tout n’était bien clair, il avait le sentiment d’être aimer par de vrai parent…il était si heureux que sa me faisait sourire de bonheur, mais mon angoisse revenait quand je me retrouvais loin de lui en seule présence de Monsieur Kurokawa. Il avait quelque chose de flippant.
Nous voilà dans un nouveau millénaire, l’an 2000, et qui plus est un 14 février la fête des amoureux, quelle fête débile, inutile et puérile juste bonne à faire taxer les gens, enfin l’argent n’est pas un problème ici ca c’est clair, je dormais dans une somptueuse chambre de fille, une joli coiffeuse, des rideau d’un ton juste à ma convenance, des draps si doux et un matelas si moelleux que je m’effondrai dedans sans même prendre le temps de réfléchir, à savoir si ma colonne tiendrait le cou ou non….c’était là le seul avantage de ce château.
Cependant ce soir bizarrement je suis moins fatiguée, mon corps s’adapte peut-être mieux, malgré tout je suis contente que Natsumi et Keigo prennent du temps pour cette fête débile, ça nous laisse un moment de répits à nous tous. J’ai enfin du temps à moi pour me libérer l’esprit de tout ce qui me tracasse et prendre le temps de m’extérioriser un peu, avec tout le travail qu’ils nous avaient donné cela ne m’avait pas laissé beaucoup de temps pour moi, aussitôt le travail finit je montait me coucher, enfin m’étaler sur mon lit. Malgré cette pause, je sentais comme un vide, ces personnes ne pourraient jamais être mes parents et jamais je ne les appellerais Maman ou papa certainement pas, je déteste la famille…pourtant ce qui me tracasse en ce moment c’est de savoir que je suis coincée ici, que jamais je ne pourrais faire de ma vie ce qu’il me plaît, même si je suis plutôt froide je pensais qu’un jour je trouverai un homme et fonderait ma famille sans ne jamais les abandonner. Mais je suis enfermée ici jusqu’à ce que le château me libère c’est trop bizarre, je suis tellement triste.
(5minutes plus tard)
Ca faisait tellement longtemps que je n’avais pas pleuré, ni même à l’anniversaire de maman…je ne vois plus le temps passer, je suis maintenant sur de finir seule, dans cet endroit monstrueux, que m’arrivera-t-il si Nôen ou Akumu sont libérés ? Qu’adviendra-t-il de moi ? Je ne veux plus penser à ça…il vaut mieux que je me couche, je n’irai pas voir Akumu ce soir, en plus ma présence à tendance à l’agacer ces derniers temps, Nôen quant à lui est encore avec Keigo, et je n’aime pas sa présence je m’abstiendrai donc d’aller le rejoindre…Il vaut mieux que je les laisse tranquille je ne veux pas être un poids pour eux….bonne nuit à vous mes chers frères amis. Je me rends compte que j’ai laissé mon journal de côté pendant un certain temps, disons que je l’ai oublié pour laisser place à mon éducation, elle semble s’intensifier depuis quelques temps, je ne sais même pas où je trouve encore le courage d’écrire sur mon journal à une heure pareille. Peut-être parce que aujourd’hui c’est mon anniversaire, je viens à peine de finir de ranger une partie de l’aile du bâtiment Est et je suis surprise qu’Aku ou Nô ne soient pas passés me taquiner pour mon anniversaire….ils sont certainement autant fatigué que moi, je suis cependant un peu déçue, j’ai tellement l’impression que nous sommes en train de nous déchirer lentement, que ça m’en fait mal, mais comme d’habitude je garderai ça pour moi pour ne pas envenimer les choses. Il vaut peut-être mieux que ça se passe ainsi, que je me taise je ne veux pas les déranger avec une chose insignifiante que cela, malgré tout, mon angoisse ne s’estompe pas au fils des ans bien au contraire elle s’agrandit au jour le jour, plus je vieillis plus je me rends compte que quelque chose approche …. Une vérité troublante…(baille) aller au lit, aujourd’hui va encore être très long… Le Travail d'hôte se dessine peu à peu, nous serons bientôt vos serviteurs...
Dernière édition par Kuraï Maryoku le Dim 17 Oct - 16:39, édité 1 fois |
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Sujet: Re: Kuraï Maryoku [75%] Mar 25 Aoû - 11:48 | | 1 septembre 2005 : 00h01 Il m’aura fallut attendre la mort de Keigo pour revenir rédiger sur ce journal. Natsumi n’arrête pas de pleurer, heureusement Nôen est avec elle à tenter de la consoler, mais à vrai dire il ne semblait pas mieux qu’elle, totalement désemparé et encore sous le choc, je pense qu’il ne réalise pas encore. Pendant tout ce temps, Akumu et moi étions à part, je me sentais concernée par sa mort mais plutôt soulagée dira-t-on. Je ressentais beaucoup de peine pour Natsumi, elle était tellement attachée à lui, s’en était presque touchant malgré tout, cependant le poids que nous avait légué Keigo faisait que je ne pouvais que le haïr un peu plus, dès le départ j’avais sentit en lui quelque chose d’étrange, de pas normale, malgré tout, il avait été bienveillant envers moi et avait toujours respecté mon choix de distance. Pour cela je ferais son deuil et respecterais tout de même cet homme au visage triste et au passé douloureux.
J’avais posé ma main dans celle d’Akumu à cet instant là comme pour lui faire comprendre que j’étais là, malgré tout cela m’avais choqué de voir son attitude si froide, je ne fis cependant mine de rien et lui proposait de s’éclipser s’il voulait, je me chargeai du reste, il avait lui aussi assez souffert. Je m’étais occupé de ranger les quelques affaires restantes, avant de m’attarder devant le fauteuil vide de Keigo. J’eût un léger pincement au cœur à ce moment là mais je passai mon chemin assez vite…j’avais rejoins la chambre de Nôen mais il n’y était pas j’avais donc fait un détour chez Aku mais lui non plus ne m’avait répondu. Du coup, en revenant dans ma chambre j’ai fait une halte dans la serre où aimait aller Keigo, je lui ai rendu un dernier hommage mais d’ici quelque jours tout serait finit, du moins je l’avais espéré, mais en réalité c’est ma nouvelle vie qui commençait, là était toute la raison de cette éducation poussée. Nous étions devenu des hôtes… Nôen et Akumu ont de plus en plus de mal à s’entendre tous les deux. Je ne vois pas ce qui nous a conduit à en arriver là, nous qui étions si proche…je ne supporte pas de les voir se déchirer ainsi et moi que dois-je faire ? J’aime Akumu autant que j’aime Nôen je ne veux pas à avoir à choisir l’un d’eux. Je me sens tiraillée, dois-je m’éloigner des deux pour leur montrer que cela n’aurais jamais du arriver ? Cela signifierait être à nouveau seule ! Si cela peut leur faire prendre conscience du mal qu’ils laissent autour d’eux je suis prête à tout.
Mon travail d’hôte est difficile, je ne supporte pas le contact des gens. J’ai du mal à les consoler, pourquoi consoler des gens quand on ne cherche pas à savoir si ça va chez les autres…ils pensent qu’ils sont seuls à avoir des problèmes mais c’est comme ça qu’on finit par devenir égoïstes. Keigo a pourtant pris son temps pour les aider, il nous a même accueillit tous les 3 sans broncher, je ne dis pas que je l’aime mais disons que ça façon de faire m’a un peu permis de comprendre que l’homme n’est pas mauvais par nature…enfin pas tout le temps. Je fais du mieux que je peux, je souris à des inconnus, je ne parle pas, j’écoute simplement, je me tiens en retrait mais je suis là, je me dis que si c’était moi j’aimerai quand même que l’on m’aide. Nôen est si….parfait…trop peut-être, je me sens ridicule à côté, mais il a toujours été comme ça, doux, gentil, attentionné et si serviable….j’envie cette facilité…
Akumu est beaucoup plus froid…il me fait peur, là est aussi la réponse à mon éloignement…il a rencontré un pauvre mec qui lui faire n’importe quoi, personne ne lui aurait dicté sa conduite avant. J’ai de plus en plus de mal à me sentir désirée, mes amis sont si loin… Mais qu’il m’énerve cet idiot……AKUMUUUUUUUUUUUUUUUUU bakaaaaa ! Et pourquoi il m’a fait sa crise aujourd’hui ce n’est pas ma semaine…mais pourquoi il s’est mis sa en tête…Jun est juste l’une des personnes que j’ai accueillit et à qui je dois faire prendre conscience de ses actes, de sa chance de vivre….certes il est un peu collant mais il respecte ma distance et il ne m’a pas regardé comme une bête sauvage quand je lui ai annoncé que je n’aimais pas que l’on me touche, il n’a même pas cherché à comprendre pourquoi Noên avait le droit de me toucher et pas lui, quand Nôen s’est posé sur mes épaules pour me souffler dans l’oreille que le repas était servi. Pourquoi Akumu est-il devenu si paranoïaque, il sait pourtant qu’aucun homme à part eux deux n’a le droit de me toucher comme ils le font…pff !
M’enfin, c’est vrai que le regard si triste qu’il avait m’a fait un peu mal et cette guerre inlassable entre eux je n’en peux plus, peut-être est-ce aussi la raison pour laquelle je me suis complu à me rapprocher de Jun, il semblait attentionné et gentil comme Nôen, protecteur et compréhensif comme Akumu, c’est une sorte de combiné des deux mais il n’a pas ce charme naturel de mes amis, c’est dommage ! Malgré tout, le geste, certes maladroit d’Akumu m’a laissé entrevoir de la jalousie, à moins que je ne me fasse des idées. Enfin pour le moment je ne lui parle plus qu’il médite ! Mon travail d’hôte me prend de plus en plus de temps, j’ai croisé Akumu une vingtaine de fois aujourd’hui c’est exceptionnel, moi qui ne le croisait que rarement ça m’a fait plaisir, jusqu’à ce que Jun arrive alors que je me dirigeais vers Aku. Bref, du coup il est parti et je ne l’ai pas revu, je suis aussi tombée sur Nôen j’étais contente, on a pris un peu de temps, on a discuté, il a même demandé des nouvelle d’Akumu il ne comprenait pas pourquoi il s’était enfermé dans le travail comme ça, et pourquoi cette nuit là il avait attendu simplement là, sous le porche, à guetter je ne sais quoi sous la pluie, quel idiot.
Jun était avec moi quand ça s’est passé, Akumu était parti se faire quelque chose de chaud mais lorsqu’il a enfin percuté que nous étions là il a voulu faire volte face et il s’est effondré. J’ai cru mourir en une fraction de seconde, voir Akumu si fort et si protecteur s’effondré s’était trop. Je m’étais précipité vers lui pour voir son état, il était brulant.
Jun m’a aidé il soulever Akumu d’un côté et moi de l’autre…on l’a conduit jusqu’à sa chambre et Jun m’a apporté l’eau chaude je ne voulais pas quitter Akumu des yeux. Jun semblait triste je ne vois pas pourquoi. Il m’a attrapé la main avant de la baiser puis il est parti sans rien dire, je ne sais pas pourquoi je l’ai laissé faire, peut-être parce que ça le rendait triste de me voir dans cet état pour lui alors qu’il n’avait jamais montré beaucoup d’attention à mon égard depuis quelques temps. Malgré tout l’état d’Akumu m’inquiétais vraiment j’avais décidé de rester quelques jours à ces côtés. J’attends son réveil… Mais c’est quoi le problème de ce château, on dirait qu’il veut garder Akumu malade….voilà quelques temps que j’ai remarqué des phénomènes étranges, comme la fenêtre qui s’ouvre quand j’ai le dos tourné, le bandeau frais d’Akumu qui s’envole une fois posé, je ne supporte pas ça….Je risque d’emmener Aku dans ma chambre, j’ai l’impression que quelque chose de mauvais rode. Et pis cette fièvre qui descend et monte quand ça lui chante *gribouille n’importe quoi sur son cahier parce qu’elle est énervé* raaaaa je n’ai jamais été si en colère et surtout si anxieuse. Akumu est malade depuis près d’une semaine, et je commence à me fatiguer, je tremble et j’ai si froid. Pourquoi ai-je toujours peur de les perdre, ils ne sont pas unique oh non loin de là….Akumu me déteste depuis quelques temps et je ne parle même pas du faite qu’il m’évite j’aimerai savoir pourquoi.
Nôen n’est même pas venu le voir, je suis si triste. Pourquoi ce font-ils encore la tête ? J’irai voir Nôen une fois Akumu rétablis et je mettrais les choses au clair, j’en ai assez de cette guerre stupide alors que nous étions comme les doigts de la main nous voilà totalement dispersé. ET MERDEEEEEEEEEEEEE ! J’ai finit par emmener Akumu dans ma chambre……………pff, on dirait les caprices d’une gamine c’est minable mais c’était trop bizarre dans sa chambre ¬¬.
Je me rends compte que j’avais peut-être délaissé mes amis plus que ce que je pensais, quand j’ai relu mon journal j’avais écris que je ne voulais pas que l’on se sépare et ma brillante idée avait été de m’éloigner d’eux pour ne pas choisir….crétin land ouvre moi tes portes -_- !!!!
Cependant…..j’espère que personne ne liras jamais ce journal où à ma mort mais…..plus je regarde Akumu et plus je me dis que j’ai été bête de l’avoir abandonné si longtemps, il a beau être le plus fort et le plus protecteur, ce n’est pas ce qui lui permet de faire face à toute les situations. Nôen et moi avions déjà remarqué ce comportement étrange, sa solitude, sa tristesse, il faisait tout pour nous protéger sans jamais qu’on puisse l’aider en retour. Je ne sais pas si……je….je crois que je ne pourrai jamais vivre sans lui, car pour moi Akumu n’est pas mon frère, non il n’a jamais été cela à mes yeux et ce depuis le premier jour, il était……ce que je désirai. Que dirai Nôen en voyant cela. Me considère-t-il comme une sœur au moins ? Je ne sais pas ce qu’il pense vraiment de moi…il est si gentil…j’ai si peur de tout perdre, cette douleur qui m’enserre le ventre est si violente que je n’aime pas les tournures que prennent les choses.
Ai-je le droit de m’aventurer comme ça dans mon lit (bien sûr que j’ai le droit c’est le mien à la base nan O.o), enfin…dormir avec lui comme de rien (c’est super ambigu je me sens mal à l’aise tout d’un coup), nous n’avons même pas l’âge d’adulte (je ne pensais à rien non >x<)…nous pouvons encore nous considérer comme des enfants non ? (raaaah j’oublie ça je sens sinon que je vais me poser trop de question) Akumu va mieux hip hip hip hourra à Kuraï (je me fais des fleurs car personne m’en fait) 
Bref, je l’ai vu parler hier soi avec Nôen, se pourrait-il que cette guerre cesse, si c’est le cas je me promets de leur faire un pur gâteau, et j’en ferai pour tous les goûts. Je me sens bien tout d’un coup mon mal de ventre à disparu, mes maux de tête aussi et me voilà à écrire dans la bibliothèque, sur mon journal et ce en pleine après-midi….y’a trop de petites fleurs dans ma tête ça sent le problème à plein nez.
Ah j’entends la nouvelle derrière la porte. Celle-ci plus vite elle sera parti mieux sa sera, elle court après plusieurs lapins à la fois (C’est une expression que Jun m’a sortie en la voyant faire) Manque de pot les lapins c’est mes deux Amis qui lui servent aussi d’hôtes, elle je m réserver le droit de la toucher une fois pour pas la rater, j’attends juste le bon moment ^w^ *dessine plein de petites fleurs*.
Bon je reprendrais plus tard, elle arrive, elle me prend pour son amie….Cruche va >x< Tiens voilà encore quelqu’un, depuis quelque temps ça afflue pas mal je pense que je ne vais plus avoir beaucoup de temps à moi encore. Cela fait 2 semaines que ça arrive en masse. Je me demande ce qui se passent de l’autre côté du château…la civilisation me manque. J’ai aussi remarqué que Jun était de plus en plus proche, je vais devoir reprendre mes distances, je ne peux pas accepter que l’on s’approche autant, sinon cela voudrait dire que…..je le laisse entrer dans mon monde et il n’en est pas question x=
Jun est gentil mais son attitude est parfois étrange, l’autre jour il a tenté de me caresser le visage, si j’avais été plus prudente (je me suis accoutumée à sa présence fichtre) Akumu n’aurait pas du intervenir…il est toujours là au bon moment (moi je me dis y’à un truc, il sent quand j’ai un problème) Bizarre mais du coup il a attrapé la main de Jun si fortement que Jun en a encore les marques, il se retient vraiment pas bouh bouh !!! Depuis il me lorgne du coin de l’œil d’un air de dire « je te tiens à l’œil » c’est flippant mais j’aime ça ^x^
Kuraï vilaine fille xS
Oh l’autre à sonner à la porte m’énerve, mais forcément quand messieurs ne sont pas du matin….je vais encore devoir y aller…prochaine fois je mets des horaires d’ouvertures du Château là c’est fatiguant !!! Jun est arrivé dans ma chambre il avait le visage tout abimé. Lorsqu’il est arrivé il s’est littéralement jeté sur moi. Quand je lui ai demandé d’où provenait ces marques il a balbutié puis il m’a dit qu’Akumu l’avait agressé sans raison et que c’était Nôen qui les avait séparé. Avant de n’avoir pu répondre, il m’implorait de pardonné la débilité de mon frère. Je suis restée bouche bée un instant et mes premières paroles ont été : « Qui traites-tu d’imbécile ? ». Jun m’a empoigné et ma jeté sur mon lit avant de s’allonger sur moi. Je n’ai jamais regardé quelqu’un aussi froidement, jusqu’à ce qu’il me dise qu’il m’aimait. Il s’est relevé et a pleuré. Je ne peux pas lui en vouloir enfin pas tout à fait, je l’ai soigné sans ne rien lui répondre.
Après avoir passé la porte de la chambre D’Akumu, j’ai vu celui-ci me dévisager un instant avant de tourner la tête. Il ne s’en voulait pas c’était certain mais je connaissais Akumu, il n’aurait pas frappé Jun sans raison particulière, c’est ce qui rendait Jun suspect. En plus les marques sur le corps d’Akumu m’ont laissé voir qu’ils s’étaient battu contre au moins deux adversaires. Pris en traître je détestait ça ! J’ai eut beau lui demander ce qui était arrivé mais il ne m’a jamais répondu à part sur le fait que je devais me méfier de Jun. Serait-il jaloux ? Qu’est ce que Jun manigance ? Il y a encore quelques minutes j’étais dans le salon a discuter avec Nôen et Akumu tandis que nous fêtions mon anniversaire tous les trois. Akumu ne m’avait pas lâché depuis l’incident avec Jun. Il venait me voir souvent et avait certainement dit à Nôen de faire pareille car je le voyais fréquemment venir me parler et lorgner Jun. Je me demande si ça a un rapport avec l’attitude de Jun. Je n’ai toujours pas répondu à sa demande. En vérité, hier soir il est passé me voir pour me demander si je pouvais être sa petite amie. Sur le coup cela m’a fait plaisir un autre homme que Nôen ou Akumu me considérait comme une femme. Cependant les paroles d’Akumu sont ben ancrées dans ma mémoire et je me suis un peu éloignée de Jun depuis celles-ci. Malgré tout il vient me chercher, m’emmène me promener, il me change les idées à sa façon. Il veut que j’aille dans sa chambre.
J’ai comme une mauvaise impression, mais si j’en parle à Nôen ou Akumu, ils vont encore me laisser en dehors de leurs histoires et je veux savoir. J’irais donc le voir ce soir ! |
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Sujet: Re: Kuraï Maryoku [75%] Sam 29 Aoû - 15:54 | | 12 décembre 2006 : 22h00 Me voilà de retour dans ma chambre, après tout ce temps à squatter celle d’Akumu. Mes obligations en tant qu’Hôte font que je ne peux pas rester toujours avec lui. Déjà parce que sinon mes rumeurs ne cesseront plus et mes invités ne savent même plus comment me trouver dans ce château immense, vu que je ne résidais même pu dans ma chambre. Nôen m’a conseillé de réintégré mes quartiers afin de pouvoir répondre à mes devoirs et afin de lever les soupçons sur Akumu et moi. Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas tout simplement nous foutre la paix, qu’ils disent ce qu’ils veulent je m’en fou, mais je ne peux pas avoir confiance en d’autres hommes qu’en Akumu et Nôen.
Ce soir là, Jun m’attendais dans sa chambre il avait emmené son pote avec lui Setsuka me semble-t-il….un ami à Mitsuka. Jun m’a assise sur le lit puis il s’est jeté sur moi avant que Setsuka n’apparaisse pour tenter de me maintenir sur le lit de force. Je pense que ce soir là, à été le soir où j’ai le plus eût peur de toute ma vie, j’ai cru que j’allais vraiment y passer. Je ne suis pas une enfant heureuse, mon père me violentait et ma mère prenait les coups pour moi, mais à cause de cela mon rapport avec les hommes étaient devenu tendu, et ce soir là ma confiance pour eux c’était envolé. J’étais à moitié nue quand Akumu et Nôen sont arrivés dans la chambre en courant après avoir eût vent par Mitsuka de mes cris. (Mes fesses je suis sûre qu’elle était au cœur de tout ça). Akumu n’a pas frappé Jun mais j’ai cru que Nôen allait le faire. J’ai été portée par Akumu dans sa chambre et j’y suis resté jusqu’à aujourd’hui.
N’empêche, Mitsuka elle me paraissait bien suspecte cette catain…elle est venu dans la chambre d’Akumu un soir, j’étais encore là, je sortais de ma douche et j’étais en serviette de bain. Je ne me souviens pas le nombre de fois où Akumu m’a vue à moitié nue, mais elle en un prit un coup dans les dents, et elle avait l’air très en colère (yeah et une victoire pour Kuraï), surtout qu’elle semblait attendre beaucoup d’Akumu, mais je me suis collé à lui en serviette, je ne sais pas pourquoi elle a claqué la porte et Akumu est devenu rouge pivoine, j’en ai pleuré de rire pendant au moins une heure, en revanche c’est elle qui a fait courir la rumeur sur l’inceste qu’Akumu et moi entretenions. Elle ne sait pas que nous ne sommes pas vraiment frère et sœur et mieux, elle ne sait même pas qu’Akumu ne peut pas m’aimer car je ne suis que sa sœur à ses yeux non ? Mon envie d’écrire s’estompe je n’ai pas grand chose à dire, ma vie est devenu routinière. Jun a quitté le château ce matin, tant mieux sa présence me pesait. Mitsuka est toujours là, mais je me fou de savoir ce qu’elle pense, elle n’aura pas Akumu. Nôen est en train de posé les dernières décorations sur le sapin. Encore un noël dans ce château, depuis combien de temps suis-je ici ? Pourquoi je me sens si nauséeuse quand approche les fêtes ? De toutes façons, Noël se fête en famille et elles sont où les nôtres, c’est pourri noël, comme tout le reste j’en ai marre, je vais me coucher ! On ne peut pas dire que les choses vont en s'arrangeant. Je n'arrive plus à être attentive, je n'écoute que rarement mes invités. La petite nouvelle semble avoir des problèmes proches des miens mais les écouter me semble impossible. J'ai l'impression d'être égoïste c'est vraiment horrible. Akumu a l'air d'être ailleurs, je ne le vois pas trop, mais pourtant, j'ai de plus en plus de mal à ne pas penser à lui. Nöen m'a reproché d'être trop souvent dans la lune et de ne pas m'occuper correctement de mes invités. Je sais qu'il a raison mais quand j'ai croisé Akumu, il était avec une fille et je me suis sentit bizarre. J'ai pleuré sans savoir et je suis parti en courant. Maintenant, je ne fais que penser à cela et je n'arrive à rien ! J'espère que ça passera J'ai décidé aujourd'hui de prendre exemple sur Nôen afin de savoir comment m'y prendre un peu mieux avec les hôtes. Non pas que je veuille devenir aussi bonne que lui, je voudrais juste voir comment il est avec ses invités et seul...j'ai comme le sentiment que quelque chose cloche. Il ne m'a pas fâché d'une manière violente la dernière fois, mais le ton de sa voix laissait apparaître de la jalousie et un peu de mélancolie, j'ai donc décidé de voir ça de mes propres yeux. J'ai bien vu que je m'étais rapproché d'Akumu bien plus que de Nôen. Peut-être étais-ce moi le problème entre eux deux....mon comportement égoïste.
Alors je l'ai suivis dans sa journée. Avec ses hôtes, il souriait tout le temps, il dégageait la bonne humeur et être à ses côtés semblaient être un réel plaisir, mais quand il s'est retrouvé seul, il s'est mit à pleurer, il semblait si accablé et si triste. Je n'ai pas pu m'en empêcher, je me suis précipitée vers lui aussitôt, et je l'ai enlacer de tout mon être. Pour une fois que ce n'était pas moi qui pleurait, et qu'il montrait, pas directement, mais il l'a montré ce visage de souffrances. Quand je pense que je ne l'ai jamais vu ainsi, juste parce qu'il voulait faire bonne figure, je me dis que je suis une bien pitoyable amie, menteuse et égoïste. Je me suis décidée, et je lui ai aussi promis, que je ne le laisserai plus tomber, que s'il ça n'allait pas il n'aurait qu'à venir me voir, qu'il me dise clairement ce qui ne vas pas plutôt que de souffrir seul. Je lui ai même ordonné ! S'il ne le fait pas je le saurais ! Je l'aime Nôen après tout, il est mon grand frère, mon refuge après Akumu, il est chaleureux et si doux...Nôen, un jour j'aimerai que tu aies une confiance aveugle en moi pour que tu viennes te réfugier dans mes bras et me dire tes plus grosses peurs....je serai toujours là pour t'écouter mon frère. Cet été, il fait très chaud au château. J'ai repris un peu confiance en moi. J'ai appris avec une des nouvelles à faire de l'Ikebana. Je dépose ainsi des fleurs issues du jardin et de mes créations partout. Je suis allé en déposer aussi dans la chambre de Nôen et de Akumu, ce sont des créations spéciales en fonction de leur caractère. J'espère qu'ils comprendront qu'ils me manquent beaucoup. Je les croise et parle avec eux, mais ce n'est pas pareil, on est presque des étrangers. A chaque fois qu'on se sépare pour retourner au travail, on ne s'enlace plus comme avant. Pourtant, leur étreinte à eux me manque...Je ne veux pas que d'autres hommes posent la mains sur moi, plus jamais je ne ferai confiance à un homme mais eux....jamais je ne pourrais leur ôter ce droit. Vous me manquez. Aujourd'hui j'ai cherché Akumu partout, mais depuis quelque temps il semble farfouillé dans tout le château ! Je ne comprends pas pourquoi. Il a 20 ans aujourd'hui, et nous n'avons pas passé un seul instant ensemble. Moi qui voulait lui parler sérieusement de ce que je pensais de lui et de toutes les questions que je m'étais posé sur lui...peut-être est-ce mieux ? Dois-je le laisser et ne rien dire ? J'avais l'impression qu'il m'évitait, qu'il me fuyait, est ce que je serai devenu un poids pour lui ? Je me pose tellement de question pourtant...il est souvent avec Miyako, elle est gentille mais je trouve que je les croises un peu trop souvent ensemble...s'il savait la douleur qui m'habite quand je le vois avec elle. Et dire que je voulais clarifier une situation ambiguë entre nous, alors que j'ai plus l'impression qu'elle n'est ambiguë que de mon côté. Il a l'air de très bien vivre sans moi, même mieux peut-être...
(des taches vinrent se poser sur le cahier)...
Même si je n'ai pas su lui dire, j'ai tenu ma promesse. Tous les cadeaux que je ne lui ai jamais offert...tout ce que j'ai crée de mes mains, fait en pensant à lui, tous ces mots écrits, ces lettres et cartes d'amour qui me tenait à coeur, elles sont désormais en sa possession. Elles sont cachées dans sa chambre, s'il les voyait comme ça il les jetterait peut-être, s'il les trouve il se posera certainement des questions et acceptera de l'ouvrir. Le jour où il lira la lettre que je lui ai écrite aujourd'hui, peut-être que nous ne serons plus ensemble. Peut-être que je serai parti, ou bien lui, ou bien il en aimera une autre...je pense que c'est mieux qu'il ne le sache pas tout de suite, même s'il le découvrait demain il a Miyako non ? Alors je devrai être heureuse, oui je suis heureuse hein, je me dois de l'être ! Ne rien montrer....alors pourquoi c'est si dur de souffrir en silence....mourir serait plus simple, mais je serai faible. Je n'ai qu'à faire comme d'habitude sourire et tout ira bien. J'ai parlé avec Nôen toute la nuit, Akumu est parti tôt avec Miyako. Nôen a tout de suite compris que ça n'allait pas fort pour moi. Il a tout de suite mis le doigt dessus, il m'a regardé dans les yeux et m'a dit "toi tu es tombé amoureuse de Akumu !". Il avait posé son index sur mon nez comme de rien et souriait niaisement. Je me suis enfuis en allant à la serre, mais quelle surprise quand je suis tombée nez à nez avec lui et Miyako. Je dois avoir l'air d'une belle idiote, Nôen me courait après, mais je me suis enfuie aussitôt. Je pense que Nôen a dû disctuer avec lui quelques minutes, puisque j'ai eût le temps d'emprunter le passage secret de la cuisine menant dans les sous-terrains du château. Je me suis réfugiée dans un coin tandis que je pleurai de ma débilité, je m'étais pourtant promis de rien dire, de tout assumer, BORDEL JE L'AIME !
Nôen m'a retrouvé rapidement. Je ne sais pas comment il s'est débrouillé mais je me suis jetée à son cou lorsqu'il a tenté de me réconforter. J'étais heureuse qu'il soit là, heureuse qu'il m'ait retrouvé. Je le serrai si fort que j'aurai pu l'étouffer. Pourtant mon coeur se serrai car je voulais Akumu. Je le laissais me bercer dans ses bras, sa voix était douce, son corps chaud, et ses caresses dans mes cheveux m'apaisaient. Je fermai mes yeux remplit de sanglots. J'ai du m'endormir dans ses bras. Dire qu'il m'a porté jusqu'à ma chambre. Je ne sais même pas si j'ai recroisé Aku....je m'en fiche. Je me suis réveillée ici il y a peu et j'avais besoin de tout marquer ici. Mais je garde ma colère, car elle est uniquement tournée contre moi... |
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Sujet: Re: Kuraï Maryoku [75%] Jeu 21 Oct - 18:24 | Akumu Eikyuu Admin Nombre de messages : 62 Age : 34 Date d'inscription : 31/05/2008 Feuille de personnagetest1: Lui-même, le cadavre de son frère à ses piedstest2: | Hello, bienvenue sur le forum ma très chère Kuraï.
Ta présentation est validée, tu peux commencer à jouer.
J'ai hâte de Rp avec ton perso (même si pour ma part, ça fait un moment que je n'ai pas fait ça XD) |
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Sujet: Re: Kuraï Maryoku [75%] | | | |
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